Master Politique transnationale et mondialisation

Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Science Politique
Parcours :
Politique transnationale et mondialisation


La mention Science politique fournit aux étudiants des compétences opératoires pour comprendre les logiques et les effets des divisions et des inégalités structurant nos sociétés au niveau infranational comme supranational, et pour intervenir professionnellement dans ces domaines. Qu’il s’agisse de désamorcer les tensions ou les phénomènes d’exclusion issus de mécanismes de discrimination (sociale, raciale, sexuelle etc.) ou de s’attaquer aux déséquilibres, lourds de conséquences, marquant les relations transnationales, la connaissance des phénomènes sous-jacents acquise au sein de la formation, comme celle des instruments d’action existants (et de leurs éventuels effets pervers), constitueront la clé de la reconnaissance professionnelle de nos diplômés. La mention dans son ensemble traite de la question du gouvernement des différences, qui fait l’originalité de la formation et le lien entre les quatre parcours.

Le parcours Politique transnationale et mondialisations (parcours B) prend pour objet les rapports qui s’établissent directement entre plusieurs sociétés territorialement différenciées, sans nécessairement passer par la médiation des États. Les enjeux de relations et de coopération internationales sont ainsi analysés au prisme de la multiplicité des circulations transnationales. Il s’agit d’ouvrir à un regard sur la mondialisation où, en plus des institutions classiques (ambassades, organisations internationales, etc.), interviennent une multiplicité d’autres acteurs (migrants, ONG, entreprises, institutions locales, etc.).

Du point de vue théorique, ce parcours est l’un des seuls Masters en France à former spécifiquement au courant des études transnationales. Il intègre à ses enseignements une analyse renouvelée des migrations, des circulations d’idées et de savoirs en les resituant dans le cadre de relations de pouvoir entre différentes entités politiques. Il introduit également aux problématiques récentes des relations internationales : dynamiques démocratiques, coopération décentralisée, sécurité collective et nouveaux conflits, reconfiguration de la souveraineté, gestion de biens communs, etc. Au niveau professionnel, il donne aux étudiant.e.s les compétences qui ouvrent aux métiers tournés vers les nouvelles modalités de coopération et de régulation internationale, appliquées en particulier aux domaines de la coopération décentralisée, du développement, des droits humains, des migrations et de l’environnement.

 

Fiche compétences
Master Politique transnationale et mondialisation

L’accès en master est possible :

  • pour les titulaires d’une licence en science politique ou d’une licence dans un champ compatible : sociologie, philosophie, langues étrangères, anthropologie, géopgraphie, économie, histoire, arts, sciences de l’information et de la communication
  • pour les titulaires d’un master 1 en science politique (accès en master 2)
  • par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels (décret 2013-756 du 19 août 2013) : accès sans avoir le diplôme requis, compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles
  • par validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger

 

Prérequis

Les prérequis pour un accès à la formation concernent pour l’essentiel les compétences transmises au niveau des licences généralistes de science politique :

  • connaissance des réalités et des pratiques dans certains domaines des politiques publiques, de l’action des organisations, des groupements et mouvements politiques, syndicaux, associatifs, etc ;
  • connaissance des niveaux d’organisation et de décisions publiques (Europe, Etat, région, département, commune…) ;
  • capacité de recherche, de collecte et de synthèse d’informations sur les questions sociales et politiques ;
  • capacité d’analyse, de critique et d’argumentation dans ces domaines,
  • capacités rédactionnelles ;
  • compétences en matière de comparaison et de questions internationales : compétences linguistiques, connaissance des terrains par la mobilité (et éventuellement la réalisation du stage à l’étranger).


Modalités d’admission

Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).
Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous au site internet de Paris 8 à l’adresse suivante : https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/

Le volume horaire global du master (M1+M2, hors stage) pour chaque parcours est de 780 heures.

Pour les parcours Diversités et discriminations (A), Politique transnationale et mondialisation (B) et Cultures et politiques : mots, images et théories (C), le semestre 1 de la 1ère année de master est constitué d’un tronc commun aux trois parcours. Les trois parcours se déploient selon une structure similaire comportant à chaque semestre une UE de parcours et une UE de méthode.

Pour ces trois parcours, un stage professionnel ou de recherche académique est prévu en deuxième année d’études. Il est recommandé, mais pas strictement obligatoire, de faire le stage en France.

Pour plus de précisions : https://science-politique.univ-paris8.fr/-Master-de-science-politique-

Organisation et contenu des enseignements
M Politique transnationale et mondialisations

Le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’université Paris 8 est voté pour chaque année universitaire en Commission de Formation et de la Vie Universitaire. Ces modalités peuvent être complétées par chaque formation dans une annexe afin de tenir compte de leurs spécificités et de leurs orientations pédagogiques.

Afin de prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’une activité professionnelle ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu est proposé au sein de la formation.

Les modalités de contrôle des connaissances et leurs annexes sont communiquées aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci.

Elles sont également accessibles sur https://www.univ-paris8.fr/Regles-de-scolarite-et-d-examens

Les stages sont possibles mais optionnels en M1. Au M2, il est possible de faire un mémoire de recherche prenant pour objet le stage ou un rapport de stage au choix. Ce mémoire valide la réalisation d’un stage de plus de deux mois. Hormis quelques séminaires rassemblés sur des demi-journées annoncées à l’avance, le Semestre 4 est libre, ce qui permet aux étudiants de réaliser des stages longs.

La formation de master de science politique est principalement adossée à l’UMR CRESPPA, dont sont membres la majorité des enseignants-chercheurs, et qui fournit en outre des chercheurs CNRS qui assument des charges de cours. Cependant, elle peut aussi s’appuyer sur le Laboratoire d’Etudes de genre et de sexualités (LEGS). Le master peut en outre compter sur deux Groupements d’Intérêt Scientifique : l’Institut du Genre et le GIS Démocratie et Participation.

Les enseignants-chercheurs font partie de deux écoles doctorales : Théorie du Sens et Sciences sociales, en fonction de leur affiliation au sein des équipes du CRESPPA et au LEGS.

Les enseignements du master sont fortement liés à la recherche. L’EC d’initiation à la recherche en M2, ainsi que les cours de tutorat de mémoire, permettent aux étudiants de s’initier à la recherche. Des séminaires de recherches de laboratoire, notamment assurés par des membres du département, peuvent en outre être validés en EC libre.

Au Semestre 2 du Master 2 la mobilité des étudiants du parcours politique transnationale sera particulièrement encouragée.

Universités et écoles

Le partenariat avec l’Université Viadrina Frankfurt/Oder est décisif, avec la création du double-diplôme international.

Autres partenariats :

Des nouveaux accords sont en négociation avec :

La formation souhaite également nouer des liens pédagogiques privilégiés avec certaines des universités membres du réseau Critical Edge Alliance, dont l’Université Paris 8 est membre.


Partenaires socio-économiques

Partenariat pédagogique avec le GRDR, l’Association Réveil (Réseau de Valorisation Economique d’Initiatives Locales), Bibliothèques sans frontières et le Musée de l’histoire de l’immigration : participation des professionnels dans le cadre du cours gestion par projet (M2) ; travail sur des études de cas réels.
Formation à la recherche dans le cadre de stages pour des étudiants associés à des projets de recherche-action. En particulier, pour les stages et les intervenants professionnels dans le cadre du parcours C nouvellement créé, des partenariats existent avec le Palais de Tokyo, Bibliothèques sans frontières et le Musée de l’histoire de l’immigration ; d’autres sont en cours d’exploration avec certaines des institutions associées à la COMUE UPL (INA, BNF) mais également avec d’autres institutions culturelles (Institut français, Unifrance, CNIL).

Partenariat pédagogique avec le GRDR : participation d’un professionnel dans le cadre du cours suivi de projet (M2) ; stages pour les étudiants.

 

Poursuites d’études

Doctorat en science politique, sociologie, philosophie… Axe « arts, savoirs, culture » du CRESPPA, notamment.

Les quatre parcours offrent une formation à la recherche pour les étudiants qui souhaitent poursuivre en doctorat de science politique ou de sociologie.


Débouchés professionnels

Le parcours Politique transnationale et mondialisation ouvre sur les nouveaux métiers en lien avec les conséquences politiques, sociales, culturelles, écologiques et économiques de l’intensification des échanges et circulations à l’échelle mondiale, prenant en compte l’impact complexe de ces phénomènes aux niveaux locaux, régionaux, nationaux et transnationaux. Il s’agit en particulier de formes de professionnalisation et d’expertise associées à l’émergence de nouveaux dispositifs démocratiques, des institutions de régulation, des politiques publiques, des modalités de coopération comme celles de la coopération décentralisée, et des instruments de gestion et d’évaluation dans lesquels les technologies d’information et de communication jouent souvent un rôle fondamental.

Les types de poste sur lesquels la formation débouche se situent dans une large gamme d’institutions, allant des instances administratives et gouvernementales aux organismes parapublics, organisations non-gouvernementales et entreprises. Ces organismes peuvent se situer à toutes les échelles, des collectivités locales jusqu’aux institutions internationales et plateformes transnationales.

Les métiers visés sont notamment :

  • chargé de mission dans une diversité de domaines (dynamiques migratoires, défense des droits humains, politiques publiques, politiques de coopération décentralisée, action humanitaire, etc.),
  • formateur dans ces domaines,
  • chargé ou chef de projet sur ces questions,
  • consultant/conseiller pour les entreprises, organisations non-gouvernementales, institutions publiques ou parapubliques,
  • chargé d’études et d’enquêtes relatif à ces questions,
  • chargé de communication.

 

 

Responsables de la mention et du parcours
Vanessa CODACCIONI et Yves SINTOMER

Capacité d’accueil parcours Politique transnationale et mondialisation
En M1 : 30
En M2 : 30

UFR de rattachement
UFR Textes et sociétés

Secrétariat
Bât. B2, salle 333
01 49 40 70 75
master-scpo@univ-paris8.fr

https://science-politique.univ-paris8.fr

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