Destinées à dresser le bilan de trois années de travail mené en commun par des chercheurs, artistes, conservateurs, programmateurs et témoins, ces deux journées invitent à reconsidérer les enjeux scientifiques et patrimoniaux de ces investigations collectives, tout en réaffirmant une méthodologie pluridisciplinaire, qui mêle recours aux archives et usages des outils numériques, pour une contextualisation en réseau des documents audiovisuels.
Après une synthèse générale qui intégrera les travaux sur la « vidéo des premiers temps », le colloque sera l’occasion de parcourir la diversité des domaines défrichés et d’établir de nouvelles passerelles entre eux, à partir d’extraits de films rares ainsi que d’autres sources collectées et sauvegardées.
Des approches monographiques de cinéastes et vidéastes engagés dans des pratiques d’intervention artistique, politique et sociale – Hélène Châtelain, Léa Lublin, Patrick Prado, Lionel Soukaz… – seront ainsi combinées à des sessions plus méthodologiques ou centrées sur des études de cas socio-historiques comme les appropriations de la caméra par le mouvement féministe.
Les archives audiovisuelles de l’Université Paris 8, du Centre universitaire expérimental de Vincennes à son déménagement à Saint-Denis feront elles-mêmes l’objet de trois sessions le vendredi 18 décembre (Vincennes imprime ses images, Pour des archives en rhizomes, Archéologie des Arts et technologies de l’image)
