Violence(s) et résistances antifascistes en Europe méridionale : Espagne, France, Italie, Yougoslavie, Grèce. 1936-1949

 

La question de la violence est au cœur de l’histoire des Résistances antifascistes, même si elle ne s’y résume pas. On part de la considération générale de cette violence comme politique, même s’il importe de prendre en compte toute la gamme des situations et des violences afférentes en tentant de mettre en évidence comment elles se manifestent et ce qu’elles disent des groupes qu’elles touchent.
 
Dans le cadre de cette réflexion collective, un de nos objectifs est également d’établir des points de comparaison, voire des circulations, entre les pratiques et les répertoires de la violence, ainsi qu’établir des différences en fonction de la situation de chaque aire géographique concernée (situation de guerre civile ou pas, occupation étrangère ou pas...).
 
 
Ainsi, nous invitons à réflechir aux différentes formes d’expression de la violence en rapport avec les mouvements de Résistance et avec leur répression :

• Violences subies ;
• Violences infligées ;
• Violences ordinaires, quotidiennes, domestiques, villageoises, intestines, intimes, en intégrant les processus de privatisation de la violence politique ;
• Violences d’Etat, d’appareils, de groupes ;
• Violences sélectives, exterminatrices ou à visée de contrôle ;
• Violences indirectes ;
• Violences sexuées et/ou sexuelles ;
• Violences du silence et de la censure sur les mémoires des acteurs des luttes.

 

Informations pratiques

Organisé par l’Institut Universitaire de France - Laboratoire d’Etudes Romanes
Date et horaires : Vendredi 11 septembre 2015, 9h30 - 18h
Lieu : Colegio de España (Cité Universitaire, 7E Boulevard Jourdain, 75014 Paris)
Contact : myusta@free.fr
 

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