Spinoza in Twenty-First Century American and French Philosophy - Jack Stetter, Charles Ramond
Où va la France populaire ? - Nicolas Duvoux, Cédric Lomba (dir.)
Méthode Borges (La) - Balderston Daniel
Atelier Michon (L’) - Mavrakis Annie
Nouvelles phrases sans parole - Banfield Ann
Nouvelles phrases sans parole - Banfield Ann
Récits de rêves en Asie orientale - Durand-Dastès Vincent, LanselleRainier (Dir.)
Traductions du Moyen Âge - Moulinier-Brogi Laurence (Dir.)
Beckett - Clément Bruno
Borges - Premat Julio
Création littéraire à l’université (La) - Houdart-Merot Violaine
Ce que fait le concept à l’œuvre - Jaret Émeline | Ungan Umut (Dir.)
Chanter la Croisade albigeoise - Katy Bernard (Dir.)
Limbo - Laura FUSCO, traduit par Soumia Lablack et Maïca Sanconie
Sexe, cosmos et utopie - Samzun Patrick
Archives en acte. Arts plastiques, danse, performance - Potin Yann, Rinuy Paul-Louis, Roullier Clothilde (Dir.)
Politique du western - Mairet Gérard
Instrumentalisations de l’art - Heimendinger Nicolas, Riou Gwenn (Dir.)
L’entretien du monde - Glissant Édouard, Noudelmann François
Nerval et Schumann, la folie en partage - Fleury Pierre
Table ronde organisée par le Consortium transglobal d’études politiques. Table ronde suivie d’une discussion libre avec :
Modération : Türkan Yıldız (EHESS)
L’une des approches les plus utiles pour penser le pouvoir globalement est la notion d’"hégémonies éparpillées", qui montre l’existence de nombreuses configurations de pouvoirs chauds et froids, dispersées à travers le monde, à différentes échelles et dans différents registres – financier, militaire, ethnique, médiatique, technique.
Je propose de lui adjoindre la notion de coformations pour penser les rapports de pouvoir, les sujets, les conditions et les conduites. En effet, dans la théorisation féministe dominante, le genre a souvent été conceptualisé comme un axe, un vecteur ou un système unique, ou en termes de classes de sexe binaires. Or, aux États-Unis, les féministes "of color" ont utilement critiqué cette réduction, cette singularisation qui efface le racisme, les sexualités et la classe sociale, tout autant que les généalogies, les sédimentations et les pratiques actuelles de génocide, de colonialisme et d’esclavage.
À leur suite, les analyses féministes critiques considèrent le pouvoir comme étant organisé suivant des axes ou des vecteurs séparés, selon des systèmes qui se "croisent" (inter-secting), qui convergent autour de "points d’articulation", qui se combinent dans "des articulations" multiformes, qui sont "consubstantiels", qui forment "des points nodaux", ou encore qui constituent des "assemblages de pouvoir".
Je pense qu’il est plus utile de conceptualiser ces pouvoirs, non pas comme des lignes séparées, même si elles s’entrecroisent, mais plutôt toujours/déjà comme des coformations multidimensionnelles dans lesquelles le genre, la race, la sexualité, la classe sociale, la postcolonialité, etc., opèrent inséparablement, à la fois dans les registres du discours et dans ceux de la matérialité - Réflexions sur les alliances féministes transnationales, P.B.
Mercredi 14 mars 2018
De 12h à 15h
Université Paris 8
Bâtiment C, salle C103 (1er étage)
contact (AT) transglobal-studies.org