Tribulations en Chine de l’UFR CC
Mis à jour le 19 juin 2017
Tribulations en Chine de l’UFR CC
Tribulations en Chine de l’UFR CC
Grâce à la persévérance de ses organisateurs et à l’enthousiasme de ses participants, l’UFR CC a pu organiser à la fin du mois d’avril son sixième voyage d’étude. Après la Turquie ou l’Afrique du Sud, cap sur la Chine.
Il paraît que les voyages forment la jeunesse. L’on ne sait si l’adage est toujours vrai, mais ce ne sont pas Loti, Kessel, Bouvier qui diront le contraire...
Vingt-huit étudiants de Paris 8 ont eu la chance de s’envoler pour dix jours en Chine, dans le cadre d’un voyage d’étude organisé par l’UFR Culture et Communication. Du 22 avril au 1er mai, sous la houlette de Jocelyn Maixent et d’Aurélie Aubert, le petit groupe n’a pas chômé : cinq jours à Pékin, quatre jours à Shanghai, une excursion à Suzhou, le tout à un rythme soutenu – hormis les plages de temps libre ou dédiées aux visites –, mêlant rencontres professionnelles (Huang Rui, Brice Pedroletti, Wang Xiaoshuai, entre autres) et production de contenus divers (compte-rendus, articles, vidéos, etc.) qui viennent fleurir le beau site qu’ils ont conçu ensemble.
Lancé pour la première fois en 2013 après le succès d’un séjour étudiant au festival de Cannes, le concept du voyage d’étude répond à un double objectif, pédagogique et humain. "Premièrement, fédérer tous les étudiants de l’UFR CC, de la licence au master. Ce afin de permettre un "mélange" entre eux, et parce qu’il n’y a rien de plus bénéfique que l’échange, notamment pour que les étudiants puissent se renseigner sur le contenu du cursus en master. Deuxièmement, comparer les pratiques communicationnelles qui ont cours en France avec ce qui se fait à l’étranger", développe Jocelyn Maixent, principal instigateur d’un projet qui se construit en aval, à partir du mois de septembre : choix du pays, demande de subventions, gestion du budget, sélection des étudiants…
Faute à une réputation de plus en plus flatteuse, ces derniers se voient en effet contraints de participer à un concours pour décrocher leur place. Le yin et le yang, thème sélectionné cette année pour les départager, a réservé de belles surprises aux enseignants.
Tribulations en Chine de l’UFR CC
Sur place, l’objectif affiché des enseignants était de donner à voir "une idée du panorama communicationnel et artistique/culturel du pays visité". Camelia Kheiredine, heureuse élue inscrite en master, abonde : "Art, cinéma, journalisme, publicité, télévision, le programme était très riche afin de représenter les diverses formations dispensées au sein de l’UFR Culture et Communication. Je porte pour ma part un intérêt particulier à la télévision. Vous imaginez ma joie lorsque nous sommes allés dans les studios de l’immense groupe médiatique Shanghai Media Group, et que nous avons pu visiter la newsroom, les plateaux, la régie...".
Des communicants moins libres vis à vis du régime de Xi Jinping que les artistes selon Jocelyn Maixent, qui garde notamment un souvenir mémorable de la visite de l’atelier d’Huang Rui, artiste incontournable de la scène avant-gardiste et engagée de l’art contemporain chinois.
Même si la troupe estudiantine n’a manifestement pas échappé aux surveillances de base réservées aux délégations étrangères – lecture des courriels, contrôle du discours des interlocuteurs, etc. –, le séjour l’a semble-t-il marqué d’un fer inoubliable. Camelia, émerveillée d’avoir pu bénéficier d’un tel programme, résume : "Si je devais garder un seul souvenir de ce voyage, ce serait l’accomplissement d’un rêve d’enfant : celui d’avoir pu arpenter la grande Muraille de Chine".
Pour les étudiants qui seraient intéressés, pas de panique, la préparation du prochain voyage d’étude est imminente…
- Pour en savoir plus, visitez le site alimenté par les étudiants !
Article réalisé par le service communication.
Informations pratiques
Grâce à la persévérance de ses organisateurs et à l’enthousiasme de ses participants, l’UFR CC a pu organiser à la fin du mois d’avril son sixième voyage d’étude. Après la Turquie ou l’Afrique du Sud, cap sur la Chine.
