1mois/1expo : Beatrice Tozzi - Juin 2023
Mis à jour le 26 juin 2023
Beatrice Tozzi expose son travail sur le campus de Saint-Denis au cours du mois de juin 2023, dans le cadre du dispositif 1mois/1expo. Elle étudie à Paris 8 en master de sciences sociales.
Beatrice Tozzi (24 ans), italienne.
J’ai commencé à découvrir la scène artistique contemporaine en 2019, en fréquentant un parcours de formation artistique, aux OGR (Officine Grandi Riparazioni) de Turin. Grâce à cette bourse j’ai pu explorer différents formats (art vidéo, performance, art sonore), en collaborant avec des artistes de la scène contemporaine internationale. En 2022 j’ai participé à une résidence d’art conceptuelle à Bologne, avec le collectif Didymos.
Après une licence en Philosophie à l’Université de Bologne, mon parcours académique m’a enfin conduite ici à l’Université Paris 8 où je fréquente le master de Sciences sociales. Je suis diplômée du collège « Écriture » de l’École Holden de Turin et avec mon premier roman je suis actuellement finaliste d’un prix littéraire.
J’ai entamé un parcours photographique pour essayer de répondre personnellement à un sentiment d’inadéquation avec l’immédiateté qui m’entoure. Tout a commencé lors de la découverte d’un appareil argentique dans une friperie, il y a quelques années. Le film créait par sa nature l’impossibilité de pouvoir corriger, réessayer et adapter : j’arrive alors à comprendre que j’ai trouvé mon outil de réflexion et de création. Utiliser ce médium correspond pour moi à m’éloigner et à me défendre de ce qui se passe autour de moi, qui est souvent trop rapide, trop incohérent.
Cette série propose plusieurs portraits urbains : visages, animaux morts, édifices religieux, non-lieux, ce que l’on peut trouver dans l’espace-temps de l’urbanité (comme frontière dans laquelle tous les sujets impliqués, y compris moi, interagissent). Toutes les photos répliquent une attente, l’acte même de la photographie est le résultat d’une attente qui fixe des moments précis. Ce qui m’intéresse est alors interroger cette immédiateté, sans la juger ou la modifier ; la pellicule répond par sa nature à cette suspension.
Les contextes urbains sont saturés de significations et URB est une proposition : vous qui êtes en attente de regarder ou de lire ça, qu’est-ce que vous voulez voir ?
Les photographies, qui ont été prises entre la France, l’Allemagne, l’Italie, le Népal et l’Inde, ont été réalisées avec une pellicule 35mm et n’ont pas été retouchées.
Intro
Beatrice Tozzi (24 ans), italienne.
J’ai commencé à découvrir la scène artistique contemporaine en 2019, en fréquentant un parcours de formation artistique, aux OGR (Officine Grandi Riparazioni) de Turin. Grâce à cette bourse j’ai pu explorer différents formats (art vidéo, performance, art sonore), en collaborant avec des artistes de la scène contemporaine internationale. En 2022 j’ai participé à une résidence d’art conceptuelle à Bologne, avec le collectif Didymos.
Après une licence en Philosophie à l’Université de Bologne, mon parcours académique m’a enfin conduite ici à l’Université Paris 8 où je fréquente le master de Sciences sociales. Je suis diplômée du collège « Écriture » de l’École Holden de Turin et avec mon premier roman je suis actuellement finaliste d’un prix littéraire.
Mon processus artistique
J’ai entamé un parcours photographique pour essayer de répondre personnellement à un sentiment d’inadéquation avec l’immédiateté qui m’entoure. Tout a commencé lors de la découverte d’un appareil argentique dans une friperie, il y a quelques années. Le film créait par sa nature l’impossibilité de pouvoir corriger, réessayer et adapter : j’arrive alors à comprendre que j’ai trouvé mon outil de réflexion et de création. Utiliser ce médium correspond pour moi à m’éloigner et à me défendre de ce qui se passe autour de moi, qui est souvent trop rapide, trop incohérent.
La série – URB
Cette série propose plusieurs portraits urbains : visages, animaux morts, édifices religieux, non-lieux, ce que l’on peut trouver dans l’espace-temps de l’urbanité (comme frontière dans laquelle tous les sujets impliqués, y compris moi, interagissent). Toutes les photos répliquent une attente, l’acte même de la photographie est le résultat d’une attente qui fixe des moments précis. Ce qui m’intéresse est alors interroger cette immédiateté, sans la juger ou la modifier ; la pellicule répond par sa nature à cette suspension.
Les contextes urbains sont saturés de significations et URB est une proposition : vous qui êtes en attente de regarder ou de lire ça, qu’est-ce que vous voulez voir ?
Les photographies, qui ont été prises entre la France, l’Allemagne, l’Italie, le Népal et l’Inde, ont été réalisées avec une pellicule 35mm et n’ont pas été retouchées.
