Depuis le 1er janvier 2023, la très grande majorité des viols ne sont plus jugés par une cour d’assises comportant un jury populaire. Comme l’illustrent les procès #Mazan et #LeScouarnec, ces crimes sont désormais jugés en première instance par des cours criminelles départementales, exclusivement composées de cinq magistrats. Les crimes punis de plus de vingt ans de réclusions criminelle, quant à eux, restent jugés par les cours d’assises. De nombreuses organisations féministes se sont élevées contre cette réforme, qui semble faire symboliquement du viol un crime de seconde classe ne méritant plus la mobilisation de tous les citoyens pour lutter contre lui. Après deux ans d’expérience, quel bilan dresser ?
Seront exceptionnellement présentes :

• Emmanuelle HANDSCHUH, avocate, membre du collectif #NousToutes
• Maria CORNAZ BASSOLI, avocate, présidente de Choisir la cause des femmes
• Lorraine QUESTIAUX, avocate, représentante d’Osez le féminisme !

 
Organisation : Benjamin Fiorini, UFR Droit