Organisées au sein de l’Unité de recherche TransCrit (Transferts Critiques anglophones) en collaboration avec le CDL (Centre de Langues de Paris 8) et l’Unité de recherche CEMTI (le Centre d’études sur les médias, les technologies et l’internationalisation), cette journée entend ouvrir un espace de réflexion et de discussion autour des différentes enjeux de l’internationalisation des formations dans l’enseignement supérieur en France et ses articulations avec l’ambition de créer un espace européen de formation et de recherche innovant.
 
Ces journées d’étude visent à initier des échanges autour des « langues-cultures » et savoirs disciplinaires à partir des interrogations autour de l’internationalisation. L’internationalisation au sein des universités ne se limiterait plus aux questions de gestion de mobilité internationale des étudiants (programme Erasmus+) mais contribuerait activement à repenser la place grandissante de l’international dans la formation (Teichler, 2017). L’internationalisation comme levier de transformation du système d’enseignement supérieur et de recherche soulève peu à peu des interrogations qui s’apparentent à des questions « socialement vives » (QSV) pour reprendre l’expression de Simoneaux (2006) autour des formations et des savoirs disciplinaires de référence à intégrer dans les formations (Chevallard, 1997). La question de l’internationalisation au sein des consortiums et des alliances des universités européennes n’est pas séparable d’une réflexion sur son caractère inter-, voire transdisciplinaire (Nicolescu, 1996) tout autant que sur sa dimension inter-ou transculturelle Hammer, 2009). Ces deux journées d’études auront pour objectif de nourrir cette réflexion en réunissant des chercheurs spécialistes de ces questions et des acteurs des dispositifs européens.

Organisation

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