Littérature et histoire en débats

Mis à jour le 28 octobre 2019
Colloque international organisé par le Labex Arts-H2H, EA 1579 Littérature et histoires
Du 10 au 12 janvier 2013
Au Centre Mahler, aux Archives nationales de Pierrefitte et à l’ENS
Les relations entre littérature et histoire suscitent un intérêt renouvelé en sciences humaines, et s’y trouvent soumises à des interrogations épistémologiques et politiques nouvelles.
Comment comprendre la vogue des notions d’archive, de document et de témoignage, que penser du « retour au réel » ou « retour à l’histoire » de la littérature ? L’idée semble s’imposer d’une proximité nouvelle entre « l’écriture de l’histoire » et « l’écriture littéraire », alors qu’au plan institutionnel les disciplines restent fortement cloisonnées, singulièrement en France où par ailleurs les débats sur la littérature s’enfoncent souvent dans des polémiques cycliques, qui opposent le « fait » et la « ?ction », le « document » et le « texte ». S’agit-il donc d’un leurre ? Les débats les plus bruyants et le prestige des grandes notions disciplinaires n’empêchent-ils pas de saisir à l’œuvre d’autres pratiques et champs moins visibles, ou plus éloignés dans l’espace et le temps ? Quel imaginaire de la création cultivent ceux qui écrivent et pensent l’histoire, quel imaginaire de l’histoire cultivent ceux qui font et pensent la littérature ? Quels points aveugles ou non-dits de part et d’autre ? Quand les outils de l’histoire se combinent avec ceux de la littérature, ces croisements ou dialogues nous font-ils repenser la production de « vérités » relatives au passé ? Chercheurs et écrivains feront part de leurs pratiques frontalières ou transversales, des découvertes qu’ils y auront faites et des limites ou dif ?cultés rencontrées.
<doc2564|center>
Contacts :
Assia Kovriguina : ksenia.kovrigina@etud.univ-paris8.fr
et Catherine Coquio : catherinecoquio@gmail.com
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Du 10 au 12 janvier 2013
Au Centre Mahler, aux Archives nationales de Pierrefitte et à l’ENS
Les relations entre littérature et histoire suscitent un intérêt renouvelé en sciences humaines, et s’y trouvent soumises à des interrogations épistémologiques et politiques nouvelles.
Comment comprendre la vogue des notions d’archive, de document et de témoignage, que penser du « retour au réel » ou « retour à l’histoire » de la littérature ? L’idée semble s’imposer d’une proximité nouvelle entre « l’écriture de l’histoire » et « l’écriture littéraire », alors qu’au plan institutionnel les disciplines restent fortement cloisonnées, singulièrement en France où par ailleurs les débats sur la littérature s’enfoncent souvent dans des polémiques cycliques, qui opposent le « fait » et la « ?ction », le « document » et le « texte ». S’agit-il donc d’un leurre ? Les débats les plus bruyants et le prestige des grandes notions disciplinaires n’empêchent-ils pas de saisir à l’œuvre d’autres pratiques et champs moins visibles, ou plus éloignés dans l’espace et le temps ? Quel imaginaire de la création cultivent ceux qui écrivent et pensent l’histoire, quel imaginaire de l’histoire cultivent ceux qui font et pensent la littérature ? Quels points aveugles ou non-dits de part et d’autre ? Quand les outils de l’histoire se combinent avec ceux de la littérature, ces croisements ou dialogues nous font-ils repenser la production de « vérités » relatives au passé ? Chercheurs et écrivains feront part de leurs pratiques frontalières ou transversales, des découvertes qu’ils y auront faites et des limites ou dif ?cultés rencontrées.
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Contacts :
Assia Kovriguina : ksenia.kovrigina@etud.univ-paris8.fr
et Catherine Coquio : catherinecoquio@gmail.com
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Événements passés
10 janvier 2013
: 21h51
- 22h51
Affiche
Le colloque entend approfondir des débats qui suscitent aujourd’hui un intérêt renouvelé à l’université comme dans l’espace des revues d’histoire, de littérature et de philosophie : la question des rapports de l’écriture littéraire avec l’histoire et l’historiographie se voit reposée à nouveaux frais, autonomisée et déplacée, soumise à des interrogations épistémologiques et politiques nouvelles.
Lieu : Au Centre Mahler, aux Archives nationales de Pierrefitte et à l’ENS