ON TOUCH. Rencontre autour de The Mediation of Touch (2024) de Luce Irigaray, en présence de l’autrice
Ces deux journées d’études internationales en présence de Luce Irigaray s’articulent autour de son livre le plus récent paru en mars 2024, dédié à une philosophie et une éthique du toucher, mais aussi à ce qui touche (à) la différence de genre et de sexualités et aux réappropriations contemporaines d’une œuvre philosophique féministe majeure, encore trop peu relayée en contexte francophone. 1974-2024 : cinquante ans après la critique de la spécularité et de « l’indifférence sexuelle » de la philosophie occidentale entamée dans Speculum de l’autre femme, The Mediation of Touch (Palgrave 2024) cherche à repenser le sensible à partir d’une nouvelle approche du corps revisité depuis ses « germ cells » – cellules germinales mobiles, porteuses de lignées, glissant d’une génération à l’autre entre corps poreux et non somatiques.
À distance ou en réponse aux critiques (essentialisme, biologisme, binarisme) adressées aux textes les plus récents d’Irigaray ayant trait à l’écologie ou à l’éthique, ces journées s’intéresseront, pour citer Naomi Schor, à « cet essentialisme qui n’en est pas un » – un essentialisme retors, en torsion, dont les concepts s’ouvrent à d’autres relationalités avec le vivant, à une approche « flouante », pour reprendre un des mots-clés du premier corpus de textes, désignant à la fois le trouble (le flou), le détournement, le vol (ou comment flouer), sans oublier une mécanique ou une éthique des flux . Les deux journées se dérouleront en présence de Luce Irigaray, avec des interventions en anglais et en français, et en traduction.
Organisation :
À distance ou en réponse aux critiques (essentialisme, biologisme, binarisme) adressées aux textes les plus récents d’Irigaray ayant trait à l’écologie ou à l’éthique, ces journées s’intéresseront, pour citer Naomi Schor, à « cet essentialisme qui n’en est pas un » – un essentialisme retors, en torsion, dont les concepts s’ouvrent à d’autres relationalités avec le vivant, à une approche « flouante », pour reprendre un des mots-clés du premier corpus de textes, désignant à la fois le trouble (le flou), le détournement, le vol (ou comment flouer), sans oublier une mécanique ou une éthique des flux . Les deux journées se dérouleront en présence de Luce Irigaray, avec des interventions en anglais et en français, et en traduction.
Organisation :
23 mai 2025
Première journée
Beaux Arts de Paris
14 rue Bonaparte
75006 Paris
24 mai 2025
Seconde journée
Campus Condorcet - Centre des Colloques - Salle 100
8 cour des Humanités
93300 Aubervilliers
Contacts :
– marie-dominique.garnier@univ-paris8.fr
– fabrice.Bourlez@gmail.com