Objectifs
Communication, innovation, création : telles sont les orientations du master Industries culturelles consacré à la production des biens culturels à l’ère du numérique. La première année propose un tronc commun sur les industries créatives et médiatiques, et sur leurs récentes transformations sociales, marchandes, technologiques, politiques, juridiques. En deuxième année, trois parcours permettent de se spécialiser sur un secteur : l’audiovisuel, la musique, ou les plateformes numériques.
L’enseignement est adossé à la recherche et mobilise plusieurs disciplines : socio-économie, sémiologie, sociologie de l’innovation et des usages, esthétique, anthropologie culturelle. On présente ainsi ce que le numérique fait à la création des œuvres, à leur diffusion et communication, mais aussi aux publics et à leurs capacités de participation, de détournement et de réinvention. Ces cours fondamentaux sont complétés par des formations professionnalisantes : ateliers de construction de sites internet et de veille documentaire, conduite de projet, écriture journalistique ou audiovisuelle, organisation de festivals ou de conférences avec des professionnels et des chercheurs...
Les connaissances et compétences acquises permettent de produire et valoriser des contenus tant médiatiques qu’artistiques : films, musiques, photographies, spectacle vivant... L’ancrage dans les sciences sociales développe un regard critique vis-à-vis des mutations contemporaines : le master souhaite former des professionnels pleinement conscients des enjeux éthiques liés à la propriété intellectuelle, au pouvoir des algorithmes, à la gestion des données personnelles, aux nouvelles formes de travail et d’entreprenariat culturels.
Le Master propose trois parcours en 2nde année (M2) : « Communication par l’image et cultures numériques » ; « Communication pour l’audiovisuel et le cinéma » ; « Industrie de la musique : production, organisation, communication ».
Le Master 2 « Communication pour l’audiovisuel et le cinéma » s’adresse à des étudiants qui, par-delà une solide culture de l’image, souhaitent travailler dans les métiers de la communication, en aval de la production. Les savoir-faire professionnels qui sont au coeur du diplôme concernent la valorisation des contenus audiovisuels (dans la programmation cinéma ou télévisuelle, dans la critique, dans la presse en lien avec la réception des images) et leur promotion (marketing, définition des formats, insertion sur des supports numériques, production de sites, etc.).
Le cinéma est au coeur du programme, mais c’est l’ensemble de la relation aux images qui est interrogée pour être ensuite mieux insérée dans les pratiques professionnelles : comment mettre en valeur un film, une série, sur un site critique ? Comment promouvoir une œuvre dans un festival, ou chez un exploitant ? Comment manier intelligemment l’interaction entre les différents types d’images pour valoriser les œuvres et éviter leur disparition et leur invisibilité dans le temps court de la consommation écranique ?
Loin d’être uniquement théoriques, tous ces questionnements nourrissent la vie professionnelle de ceux qui, au sein des industries audiovisuelles, ont mission de faciliter la réception des images et des œuvres auprès des publics.