Arnaud Laimé, nouveau président de l’université Paris 8

Mis à jour le 5 mai 2025
Arnaud Laimé a été élu président de l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis lors du conseil d’administration du 5 mai 2025 par 21 voix sur 33. Il succède à Annick Allaigre, présidente de l’université depuis 2016.
Maître de conférences en littératures française et latine, Arnaud Laimé a travaillé dans l’enseignement secondaire avant de débuter sa carrière universitaire à l’université Paris 8 en 2004 : recruté comme chargé de cours, il devient PRAG en 2007 et maître de conférences en 2012. Engagé dans diverses missions pédagogiques et administratives, telles le jury de licence et la co-responsabilité de la licence de littératures française et francophone (2011-2013), il a aussi été directeur de l’UFR Textes et Sociétés de 2013 à 2016.
En 2016, Arnaud Laimé a été élu vice-président du conseil d’administration. En 2021, il a été réélu vice-président du conseil d’administration pour un second mandat et, de 2022 à son élection en tant que président, il a pris en charge les questions d’aménagement et de développement du patrimoine de l’université, dont les principaux arbitrages sont du ressort du conseil d’administration, et a par ailleurs été responsable pédagogique du DU « Conduite de l’engagement associatif : administration et développement des associations » dont il est aussi l’initiateur.
Au cours de son mandat, Arnaud Laimé sera assisté par Pierre-Olivier Chaumet, professeur en droit et ancien directeur de l’UFR Droit de 2017 à 2022, qui a été élu vice-président du conseil d’administration le 5 mai par 21 voix sur 34.
Vous venez d’être élu président de l’Université Paris 8 par le nouveau CA, quelles sont vos premières paroles à l’intention de la communauté de Paris 8 ?
Des paroles de reconnaissance pour la confiance qui m’est ainsi accordée et des paroles d’engagement envers notre université et sa communauté.
Les votes exprimés m’obligent. A l’issue de l’élection, ma première priorité sera d’être plus que jamais attentif à ce qu’exprime et propose l’ensemble des représentants de notre communauté : je me dois de travailler aux côtés de tous, d’être à l’écoute de toutes les voix pour que nous rendions notre université encore plus forte et accueillante.
Justement, quelles sont pour vous les forces de notre université ?
Notre université est portée par un projet fédérateur : elle s’engage depuis sa création à accueillir chacune et chacun et à lui offrir, quels que soient les parcours et les origines, la possibilité de s’épanouir, de se réaliser, de devenir ce qu’elle et il souhaite et d’être un acteur éclairé de notre société. Cet objectif partagé au-delà des générations qui se sont succédé depuis près de 60 ans maintenant, est tout autant valable pour les étudiants que pour les personnels et demeure un pilier pour notre communauté.
Pour réaliser cet objectif - et c’est une autre de ses forces -, notre université a toujours fait montre d’une grande créativité, d’une capacité à inventer des solutions, à créer des diplômes, à monter des projets internationaux, à initier des partenariats avec des structures du territoire. C’est un gage de grande résilience et un réel motif d’optimisme dans un contexte particulièrement tendu.
Vous commencez en effet votre mandat dans un contexte tendu : baisse des dotations de l’État, manque de reconnaissance de notre engagement dans les réussites étudiantes, mise en concurrence des acteurs de l’ESR.
Quel est pour vous le cap dans ces circonstances et comment pensez-vous le tenir ?
Ce dont nous pouvons être fiers et particulièrement reconnaissants à notre communauté, c’est que notre établissement a su, malgré les difficultés que vous mentionnez, continuer à développer une politique forte d’accueil de tous les publics étudiants et une recherche d’excellence qui lui donnent sa richesse et sa spécificité. C’est cette université engagée, cette université qui porte haut l’exigence inclusive, que je m’engage à promouvoir. Tout cela, nous continuerons de l’exposer et de le défendre auprès de nos tutelles et continuerons de le construire avec nos partenaires. J’ajoute que cette intégration dans un réseau partenarial fort, tant national qu’international, dont nous poursuivrons le développement via nos projets, nos conventions et notre Fondation, sera un levier de premier plan pour soutenir nos actions et répondre aux besoins de nos publics.
Dans le programme défini par la liste Paris 8 en actes figurent 60 actions qui nous semblent clé pour améliorer nos conditions de travail, conjuguer formation et recherche, améliorer les conditions d’études, de vie et de réussite étudiantes, affirmer le rôle de Paris 8 dans la société, développer les transversalités pour faire communauté.
Elles ne pourront évidemment toutes être réalisées du jour au lendemain. Nous devons tenir compte des temporalités propres à la décision, aux nécessités budgétaires, à la construction et à la réalisation de l’action, mais nous travaillerons tous ensemble dans les conseils à mettre en place une feuille de route qui tienne compte des priorités, des temporalités de l’action et des ressources nous permettant de les porter.
Vous évoquez vos publics et vos partenaires : avez-vous, en ce début de mandat, un message particulier à leur adresser ?
Oui ! Nos missions de service public sont capitales et ma responsabilité en tant que président c’est de permettre à notre université de jouer pleinement son rôle d’émancipation par le savoir, de formation de citoyens éclairés et de construction de sociétés justes et durables.
Maître de conférences en littératures française et latine, Arnaud Laimé a travaillé dans l’enseignement secondaire avant de débuter sa carrière universitaire à l’université Paris 8 en 2004 : recruté comme chargé de cours, il devient PRAG en 2007 et maître de conférences en 2012. Engagé dans diverses missions pédagogiques et administratives, telles le jury de licence et la co-responsabilité de la licence de littératures française et francophone (2011-2013), il a aussi été directeur de l’UFR Textes et Sociétés de 2013 à 2016.
En 2016, Arnaud Laimé a été élu vice-président du conseil d’administration. En 2021, il a été réélu vice-président du conseil d’administration pour un second mandat et, de 2022 à son élection en tant que président, il a pris en charge les questions d’aménagement et de développement du patrimoine de l’université, dont les principaux arbitrages sont du ressort du conseil d’administration, et a par ailleurs été responsable pédagogique du DU « Conduite de l’engagement associatif : administration et développement des associations » dont il est aussi l’initiateur.
Au cours de son mandat, Arnaud Laimé sera assisté par Pierre-Olivier Chaumet, professeur en droit et ancien directeur de l’UFR Droit de 2017 à 2022, qui a été élu vice-président du conseil d’administration le 5 mai par 21 voix sur 34.
Interview
Vous venez d’être élu président de l’Université Paris 8 par le nouveau CA, quelles sont vos premières paroles à l’intention de la communauté de Paris 8 ?
Des paroles de reconnaissance pour la confiance qui m’est ainsi accordée et des paroles d’engagement envers notre université et sa communauté.
Les votes exprimés m’obligent. A l’issue de l’élection, ma première priorité sera d’être plus que jamais attentif à ce qu’exprime et propose l’ensemble des représentants de notre communauté : je me dois de travailler aux côtés de tous, d’être à l’écoute de toutes les voix pour que nous rendions notre université encore plus forte et accueillante.
Justement, quelles sont pour vous les forces de notre université ?
Notre université est portée par un projet fédérateur : elle s’engage depuis sa création à accueillir chacune et chacun et à lui offrir, quels que soient les parcours et les origines, la possibilité de s’épanouir, de se réaliser, de devenir ce qu’elle et il souhaite et d’être un acteur éclairé de notre société. Cet objectif partagé au-delà des générations qui se sont succédé depuis près de 60 ans maintenant, est tout autant valable pour les étudiants que pour les personnels et demeure un pilier pour notre communauté.
Pour réaliser cet objectif - et c’est une autre de ses forces -, notre université a toujours fait montre d’une grande créativité, d’une capacité à inventer des solutions, à créer des diplômes, à monter des projets internationaux, à initier des partenariats avec des structures du territoire. C’est un gage de grande résilience et un réel motif d’optimisme dans un contexte particulièrement tendu.
Vous commencez en effet votre mandat dans un contexte tendu : baisse des dotations de l’État, manque de reconnaissance de notre engagement dans les réussites étudiantes, mise en concurrence des acteurs de l’ESR.
Quel est pour vous le cap dans ces circonstances et comment pensez-vous le tenir ?
Ce dont nous pouvons être fiers et particulièrement reconnaissants à notre communauté, c’est que notre établissement a su, malgré les difficultés que vous mentionnez, continuer à développer une politique forte d’accueil de tous les publics étudiants et une recherche d’excellence qui lui donnent sa richesse et sa spécificité. C’est cette université engagée, cette université qui porte haut l’exigence inclusive, que je m’engage à promouvoir. Tout cela, nous continuerons de l’exposer et de le défendre auprès de nos tutelles et continuerons de le construire avec nos partenaires. J’ajoute que cette intégration dans un réseau partenarial fort, tant national qu’international, dont nous poursuivrons le développement via nos projets, nos conventions et notre Fondation, sera un levier de premier plan pour soutenir nos actions et répondre aux besoins de nos publics.
Dans le programme défini par la liste Paris 8 en actes figurent 60 actions qui nous semblent clé pour améliorer nos conditions de travail, conjuguer formation et recherche, améliorer les conditions d’études, de vie et de réussite étudiantes, affirmer le rôle de Paris 8 dans la société, développer les transversalités pour faire communauté.
Elles ne pourront évidemment toutes être réalisées du jour au lendemain. Nous devons tenir compte des temporalités propres à la décision, aux nécessités budgétaires, à la construction et à la réalisation de l’action, mais nous travaillerons tous ensemble dans les conseils à mettre en place une feuille de route qui tienne compte des priorités, des temporalités de l’action et des ressources nous permettant de les porter.
Vous évoquez vos publics et vos partenaires : avez-vous, en ce début de mandat, un message particulier à leur adresser ?
Oui ! Nos missions de service public sont capitales et ma responsabilité en tant que président c’est de permettre à notre université de jouer pleinement son rôle d’émancipation par le savoir, de formation de citoyens éclairés et de construction de sociétés justes et durables.