Créer, écrire, publier : regards sur une génération d’écrivain·es formé·es à Paris 8

Mis à jour le 17 juillet 2025
Passés par le master Création littéraire de l’université Paris 8, ces auteur·es incarnent la vitalité et la diversité des écritures contemporaines. Entre autofiction, roman noir, poésie ou récit engagé, leurs voix singulières – récemment publiées – reflètent une génération pour qui la création est à la fois un geste artistique, politique et profondément personnel. À travers ces portraits, on découvre des écrivain·es à différentes étapes de leur parcours : certain·es enseignent encore ou exercent un autre métier en parallèle de l’écriture, d’autres sont pleinement engagé·es dans des projets littéraires et éditoriaux.
Diplômée du master Création littéraire de l’université Paris 8, Nour Bekkar est une autrice engagée vivant à Paris et membre du collectif artistique désastres, qui valorise les voix plurales, féministes et queer. Sa double culture franco-algérienne, qu’elle évoque elle-même sur son Instagram comme étant « d’Alger et de Paris » (instagram.com/nour.bekkar), nourrit profondément son écriture. Son roman Corps étranger sous la peau (Blast, 2025) explore avec sensibilité les parcours migratoires, les expériences de la diaspora et les violences raciales structurelles. À travers une écriture intime et poétique, elle donne voix à des corps en marge, interrogeant les identités multiples et la vie autonome dans un Paris contemporain. Ce premier roman, à la croisée de la mémoire et de la résistance, fait écho à des expériences à la fois personnelles et politiques.
Originaire de la Gaume en Belgique, dans la province de Luxembourg, Mimosa Effe a grandi dans cette région avant de s’installer en France. Diplômée du master Création littéraire de Paris 8, elle enseigne le français en Seine-Saint-Denis tout en poursuivant sa carrière d’autrice. Passionnée par l’histoire contemporaine, la justice sociale et la politique, elle écrit depuis son adolescence, explorant des genres variés tels que la science-fiction, l’anticipation et le roman noir. Son œuvre est marquée par une réflexion engagée sur les enjeux sociaux, souvent à travers des récits puissants et critiques.
Son roman Dernier recours (Nouveaux Mondes éditions, collection Sang-froid, 2025) s’inscrit dans cette veine, proposant un roman noir intense qui interroge les notions de crime, rédemption et survie dans des contextes difficiles. Lauréate du Prix du Roman noir de la Foire du livre de Bruxelles 2024 pour Les Traîtres, elle s’impose comme une voix forte de la littérature contemporaine francophone.
Né à Paris en 1985, Samy Langeraert est diplômé du master Création littéraire de l’université Paris 8. Il vit aujourd’hui à Berlin, où il poursuit son travail d’écriture entre poésie, fiction et méditation quotidienne. Publié aux éditions Verdier dans la collection Chaoïd, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Mon temps libre (2019), Les Deux dormeurs (2023) et Le Chant du merle humain (2025). Son écriture se distingue par sa justesse, son humour discret et sa capacité à faire émerger de grandes questions à partir des détails les plus banals.
Dans Le Chant du merle humain (Verdier, 2025), il met en scène un narrateur contemplatif, surnommé "le merle humain", qui observe le monde depuis un petit bureau parisien. Qu’il parle de la lumière du jour, d’une camionnette mal garée ou d’un amour passé, le narrateur transforme les petits détails du quotidien en matière à réflexion. Dans ce roman court et sensible, l’écriture devient une façon de regarder le monde autrement, avec simplicité et profondeur.
Diplômé du master Création littéraire à l’université Paris 8, Valérian Guillaume est auteur, comédien et metteur en scène. Il vit en France et dirige depuis 2019 la compagnie de théâtre éponyme. Très présent sur Instagram, il partage activement son actualité autour de l’écriture et de la scène.
Son nouveau roman, La Destination (Actes Sud, mai 2025), se déroule dans une station balnéaire une saison d’été, où se croisent vacanciers, trajets en car et secrets enfouis. En moins de 130 pages, il tisse une chronique estivale, sensible et juste, qui capte l’atmosphère d’un lieu à mi-chemin entre légèreté et mélancolie.
Diplômée du master Création littéraire de Paris 8, Céline Bagault vit à Paris et a travaillé comme journaliste avant de se consacrer à la fiction. Elle a également vécu deux ans au Chili, un séjour qui a nourri sa « sensibilité narrative ».
Son premier roman, Ici commence mon père (L’Olivier, février 2025), raconte la disparition de son père atteint d’Alzheimer, parti de son Ehpad en 2013 et dont les restes ont été retrouvés en 2019. La narratrice revient sur ces six années d’absence et de recherches infructueuses, l’annonce du décès sans corps, puis la cérémonie d’adieu, questionnant le deuil en suspens et l’empreinte d’un père à la fois présent et évaporé. Ce roman précis et touchant interroge la fragilité de la mémoire et les espaces flous entre disparition et mort.
Nour Bekkar
Diplômée du master Création littéraire de l’université Paris 8, Nour Bekkar est une autrice engagée vivant à Paris et membre du collectif artistique désastres, qui valorise les voix plurales, féministes et queer. Sa double culture franco-algérienne, qu’elle évoque elle-même sur son Instagram comme étant « d’Alger et de Paris » (instagram.com/nour.bekkar), nourrit profondément son écriture. Son roman Corps étranger sous la peau (Blast, 2025) explore avec sensibilité les parcours migratoires, les expériences de la diaspora et les violences raciales structurelles. À travers une écriture intime et poétique, elle donne voix à des corps en marge, interrogeant les identités multiples et la vie autonome dans un Paris contemporain. Ce premier roman, à la croisée de la mémoire et de la résistance, fait écho à des expériences à la fois personnelles et politiques.
Mimosa Effe
Originaire de la Gaume en Belgique, dans la province de Luxembourg, Mimosa Effe a grandi dans cette région avant de s’installer en France. Diplômée du master Création littéraire de Paris 8, elle enseigne le français en Seine-Saint-Denis tout en poursuivant sa carrière d’autrice. Passionnée par l’histoire contemporaine, la justice sociale et la politique, elle écrit depuis son adolescence, explorant des genres variés tels que la science-fiction, l’anticipation et le roman noir. Son œuvre est marquée par une réflexion engagée sur les enjeux sociaux, souvent à travers des récits puissants et critiques.
Son roman Dernier recours (Nouveaux Mondes éditions, collection Sang-froid, 2025) s’inscrit dans cette veine, proposant un roman noir intense qui interroge les notions de crime, rédemption et survie dans des contextes difficiles. Lauréate du Prix du Roman noir de la Foire du livre de Bruxelles 2024 pour Les Traîtres, elle s’impose comme une voix forte de la littérature contemporaine francophone.
Samy Langeraert
Né à Paris en 1985, Samy Langeraert est diplômé du master Création littéraire de l’université Paris 8. Il vit aujourd’hui à Berlin, où il poursuit son travail d’écriture entre poésie, fiction et méditation quotidienne. Publié aux éditions Verdier dans la collection Chaoïd, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Mon temps libre (2019), Les Deux dormeurs (2023) et Le Chant du merle humain (2025). Son écriture se distingue par sa justesse, son humour discret et sa capacité à faire émerger de grandes questions à partir des détails les plus banals.
Dans Le Chant du merle humain (Verdier, 2025), il met en scène un narrateur contemplatif, surnommé "le merle humain", qui observe le monde depuis un petit bureau parisien. Qu’il parle de la lumière du jour, d’une camionnette mal garée ou d’un amour passé, le narrateur transforme les petits détails du quotidien en matière à réflexion. Dans ce roman court et sensible, l’écriture devient une façon de regarder le monde autrement, avec simplicité et profondeur.
Valérian Guillaume
Diplômé du master Création littéraire à l’université Paris 8, Valérian Guillaume est auteur, comédien et metteur en scène. Il vit en France et dirige depuis 2019 la compagnie de théâtre éponyme. Très présent sur Instagram, il partage activement son actualité autour de l’écriture et de la scène.
Son nouveau roman, La Destination (Actes Sud, mai 2025), se déroule dans une station balnéaire une saison d’été, où se croisent vacanciers, trajets en car et secrets enfouis. En moins de 130 pages, il tisse une chronique estivale, sensible et juste, qui capte l’atmosphère d’un lieu à mi-chemin entre légèreté et mélancolie.
Céline Bagault
Diplômée du master Création littéraire de Paris 8, Céline Bagault vit à Paris et a travaillé comme journaliste avant de se consacrer à la fiction. Elle a également vécu deux ans au Chili, un séjour qui a nourri sa « sensibilité narrative ».
Son premier roman, Ici commence mon père (L’Olivier, février 2025), raconte la disparition de son père atteint d’Alzheimer, parti de son Ehpad en 2013 et dont les restes ont été retrouvés en 2019. La narratrice revient sur ces six années d’absence et de recherches infructueuses, l’annonce du décès sans corps, puis la cérémonie d’adieu, questionnant le deuil en suspens et l’empreinte d’un père à la fois présent et évaporé. Ce roman précis et touchant interroge la fragilité de la mémoire et les espaces flous entre disparition et mort.