Ciné-club - Projection du film Touki-Bouki de Djibril Diop Mambety

Mis à jour le 15 novembre 2019
Malgré sa courte carrière, Djibril Diop Mambéty reste sans doute un des cinéastes les plus remarquables du cinéma africain. Touki-Bouki, ou Le Voyage de la Hyène pour sa sortie française, est l’aventure frénétique de deux jeunes dakarois, Anta et Mory, cherchant à fuguer vers une France idéalisée ; une quête déchaîné au cours de laquelle, comme pour les hyènes, la fin justifiera tous les moyens. Dans un style qui rompt avec le réalisme africain traditionnel pour se rapprocher des récits poétiques propres à la Nouvelle Vague française, Mambéty initie une critique de la société sénégalaise. Une narration dialectique, entre fascination et mépris, des symboles coloniaux et capitalistes, appuyée par un montage désynchronisé mettant en lumière les divergences entre la tradition rurale et familiale et la liberté urbaine.
Pour Claudine Eizykman, le désynchronisme d’une œuvre est ancré au sein d’un système de références, dont l’importance de l’objet ne réside pas dans ce qu’il montre directement, mais dans la trace laissée après-coup, celle qui crée l’histoire dans la réalité, en dehors de la salle de cinéma. Anta et Mory jouissent de cette liberté de créer leur propre histoire, « la liberté de ne pas savoir ». Touki Bouki fut primé à la Quinzaine des Réalisateurs lors de la vingt-sixième édition du Festival de Cannes en 1973. Malgré les nombreux prix reçu, ce n’est qu’en 1983 qu’il sort en salle en France, et c’est seulement au moment de sa restauration par la World Cinema Foundation en 2008 que le film est reconnu comme un classique.
Organisation : Master Valorisation des patrimoines cinématographiques de Paris 8
Pour Claudine Eizykman, le désynchronisme d’une œuvre est ancré au sein d’un système de références, dont l’importance de l’objet ne réside pas dans ce qu’il montre directement, mais dans la trace laissée après-coup, celle qui crée l’histoire dans la réalité, en dehors de la salle de cinéma. Anta et Mory jouissent de cette liberté de créer leur propre histoire, « la liberté de ne pas savoir ». Touki Bouki fut primé à la Quinzaine des Réalisateurs lors de la vingt-sixième édition du Festival de Cannes en 1973. Malgré les nombreux prix reçu, ce n’est qu’en 1983 qu’il sort en salle en France, et c’est seulement au moment de sa restauration par la World Cinema Foundation en 2008 que le film est reconnu comme un classique.
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