Critères d’admission


L’accès en master est possible :

  • En Master 1, pour les titulaires d’une licence Géographie, Droit, Sociologie, Sciences de l’homme, Anthropologie, Ethnologie, Economie et gestion, LLCER, LEA, Histoire, Sciences politiques ou d’un diplôme d’ingénieur ;
  • En Master 2, pour les titulaires du master 1 ou d’un master 1 dans un champ compatible avec le domaine de formation (géographie, aménagement, urbanisme, sciences politiques) ;
  • Par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels (décret 2013-756 du 19 août 2013) : accès sans avoir le diplôme requis, compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles ;
  • Par validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger.

Il sera apprécié :

  • La qualité du projet de recherche au regard de la méthode géopolitique, sa faisabilité, son originalité et son intérêt (titre et développement argumenté : objet, esquisse de problématique, méthodes, en une à deux pages, voir description ci-dessous).
  • L’adéquation du profil personnel au projet de recherche présenté.
  • La capacité rédactionnelle en français (C1) et en anglais (B2), ainsi que la maîtrise ou l’apprentissage de la langue, ou des langues, éventuellement nécessaire(s) à l’enquête de terrain.
  • Les résultats antérieurs et l’adéquation de la formation antérieure au master géopolitique.
  • Les motifs justifiant du choix du master par le candidat et la motivation personnelle.
  • Les compétences interculturelles et l’ouverture d’esprit.

Cette appréciation sera fondée dans un premier temps sur l’examen du dossier comprenant : 

  • Un Curriculum Vitae.
  • Une lettre de motivation.
  • Sujet de recherche détaillé (voir description ci-dessous).
  • Les relevés de notes de licence et les diplômes, éventuelles certifications en langues.
  • Les diplômes obtenus et tous les relevés de notes depuis le baccalauréat inclus, y compris les relevés de notes trimestriels ou semestriels pour un diplôme en cours d’obtention. Pour les diplômes étrangers : traduction effectuée ou authentifiée par les autorités françaises (service culturel de l’ambassade de France à l’étranger) ou par un traducteur assermenté en France.
  • Pour les candidats originaires d’un pays non francophone ou qui n’ont pas fait leurs études en langue française : certification d’un niveau C1.
  • Une pièce d’identité.

Si le dossier est retenu, l’appréciation sera fondée, dans un second temps, sur un entretien avec le spécialiste de l’aire géographique ou du domaine du projet de recherche proposé.

Description du projet de recherche attendu :

Le projet de recherche, d’une à deux pages, doit porter sur une question très concrète, qui donne lieu à un terrain d’un mois dans un lieu précis (on ne peut pas en quelques semaines se déplacer d’un bout à l’autre d’un pays), ou sur des questions ayant trait à l’espace numérique (cyberespace) dans un contexte spatial précis. Votre terrain vous amènera à prendre contact avec des acteurs qui mettent en œuvre des stratégies pour emporter une décision, une bataille (électorale, militante, guerrière).

Le sujet étudié peut se dérouler à l’échelle internationale, nationale, mais aussi porter sur des événements concernant une région, une ville, un quartier. L’important est de se demander quelles personnes concrètes il serait possible d’interviewer (à l’échelle internationale, il s’agira de personnalités politiques, hauts fonctionnaires, responsables dans les institutions internationales ; à l’échelle locale, des élus, des aménageurs, des dirigeants associatifs, des meneurs dans les mobilisations, etc.). Il faut donc veiller à ce que ces acteurs puissent être accessibles et acceptent de s’exprimer sur le sujet choisi.

La recherche peut porter sur des thèmes de conflits entre états (guerriers ou non), sur des questions de politique intérieure et d’aménagement du territoire, de rivalités ou de démocratie sur des territoires plus ou moins grands et dans l’espace numérique. Ce peut être en France ou à l’étranger. Il est très fortement recommandé de parler, ou d’être en train d’apprendre, la langue ou l’une des langues du terrain choisi afin de pouvoir lire la presse et mener des entretiens avec les acteurs.

Votre mémoire devra apporter une information nouvelle grâce à votre enquête de terrain. Il ne s’agit pas d’un travail de synthèse de travaux existants. Il est donc conseillé d’éviter les sujets trop vastes et déjà largement traités par la littérature. La lecture de la presse locale dans les pays qui vous intéressent peut vous aider à identifier des sujets qui font l’objet de rivalités de pouvoir sur des territoires précis.

A l’étranger, l’IFG refusera un sujet qui donne lieu à un terrain présentant des risques sécuritaires excessifs. L’évolution de la situation sécuritaire en cours d’année peut contraindre les étudiants à changer de sujet si le terrain devient impossible. Des conseils sur la sécurité à l’étranger, par pays ou par région peuvent être trouvés sur le site du Ministère des affaires étrangères ici.
 

Pré requis

  • Avoir une culture générale des questions géopolitiques et être capable de présenter un projet de recherche pertinent et réalisable.
  • Etre en mesure d’articuler des problèmes spécifiques et précis à des enjeux plus généraux, en mettant en œuvre la méthode d’analyse diatopique (multiscalaire) et diachronique.
  • Présenter un projet de recherche cohérent avec le profil du candidat ou de la candidate. Les candidats doivent avoir acquis ou être en train d’acquérir les compétences nécessaires à la production d’un mémoire, avec des éléments originaux et de terrain, dans le cadre du projet de recherche proposé.
  • Communiquer par oral et par écrit dans un style clair et précis en français et en anglais et, le cas échéant, maîtriser suffisamment la langue du pays du projet de recherche proposé pour y mener une enquête de terrain et lire la presse locale.
  • Démontrer des compétences d’expression écrite et des qualités rédactionnelles. Les étudiants auront à écrire en français un mémoire de recherche d’une centaine de pages, conforme aux exigences formelles (orthographe, style) inhérentes à ce type de travaux. La note du mémoire sera celle du M1.
  • Pouvoir mener un travail d’enquête de façon autonome, y compris à l’étranger. Les étudiants devront être persévérants, démontrer une grande capacité à travailler seuls et faire preuve de bonnes compétences relationnelles notamment pour surmonter une éventuelle timidité.
  • Actualiser ses connaissances en relation avec l’état de la recherche.
  • Savoir penser de façon complexe et argumentée, en développant un recul critique.
  • Disposer d’aptitudes à la compréhension, l’analyse, la problématisation et la synthèse
  • Être décidé à adopter une attitude de recherche, à la fois ambitieuse, honnête et humble.
  • S’adapter à différents contextes socio-professionnels et interculturels, nationaux et internationaux, et faire preuve d’ouverture à l’autre.
  • Avoir un intérêt pour l’enquête de terrain, l’analyse spatiale, la cartographie, l’analyse et le traitement de données quantitatives et qualitatives. La démarche géopolitique exige en effet de mettre en œuvre ces différentes méthodes


Modalités d’admission

Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).
Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous au site internet de Paris 8 à l’adresse suivante : https://www.univ-paris8.fr/-Candidature-inscription-

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