Fortunes, richesse, pouvoir


Boisseuil Didier, Feller Laurent (dir.)

À l’heure où les « super-profits » font l’objet de vives controverses, ce numéro de Médiévales se propose d’interroger les modalités par lesquelles richesse et fortune se sont établies, consolidées et parfois détruites au Moyen Âge en les liant aux questions du pouvoir et de la domination sociale.

Cette étude examine les fortunes foncières aristocratiques entre le VIIe et le Xe siècle, en privilégiant quatre aspects.

  1. La dispersion spatiale des très grands patrimoines fonciers ;
  2. La mesure des terres possédées ;
  3. Les êtres humains et le bétail permettant de les mettre en valeur ;
  4. La valeur d’échange des terres, c’est-à-dire les critères entrant dans la formation des prix lors de transactions portant sur de grandes exploitations.

Les détenteurs de ces grands patrimoines, qu’ils soient laïques ou ecclésiastiques, ont des moyens d’action réels quoique limités. Leurs possessions foncières servent de médiateur entre le souverain et la société au gouvernement de laquelle ils participent. Ils orientent la production agricole par les choix effectués en matière de prélèvement. Ils sont susceptibles aussi d’agir sur le marché de la terre.

 

Date de parution : 13/06/2023

Éditeur : Presses universitaires de Vincennes ; Collection : Revue Médiévales - N°83/2022 ; ISBN : 978-2-37924-335-6 ; Nombre de pages : 224 ; Format : 240×160 ; Prix : 20 €

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