Lancement du projet ERC GRABS porté par Jane Freedman (CRESPAA-GTM)
Mis à jour le 29 novembre 2024
Jane Freedman, Professeure des Universités à l’université Paris 8, directrice de l’équipe Genre, Travail, Mobilités (GTM) du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA), a obtenu une bourse du Conseil Européen de la Recherche (ERC) dans la catégorie Advanced pour son projet GRABS, « Growing Up Across Borders : Experiences of Young People in Forced Migration », qui a débuté en septembre 2024.
Ce projet permettra de mener de nouvelles recherches importantes sur un groupe souvent négligé dans la recherche sur les migrations forcées. Le projet GRABS sera également l’occasion d’inclure de jeunes réfugiés en tant que co-chercheurs dans un projet de recherche participatif. Quatre jeunes chercheurs ont été recrutés par Paris 8 pour faire partie de l’équipe de recherche, et ils auront de multiples occasions de développer leur carrière de recherche et de nouer des liens avec des partenaires internationaux au cours des cinq années du projet.
Le projet vise à fournir de nouvelles recherches opportunes axées sur divers aspects de l’expérience de ces jeunes qui grandissent dans une situation de migration forcée, afin de contribuer à la recherche à la fois sur la jeunesse et sur la migration/mobilité. Ce faisant, il formulera également des recommandations sur la manière de mieux soutenir les droits, l’action et la résilience de ces jeunes. La recherche sera menée dans plusieurs pays d’Europe (France, Grèce, Royaume-Uni) et à l’étranger (Canada, Afrique du Sud) afin d’analyser les impacts des différents contextes sociaux, juridiques et politiques. Le développement de méthodologies innovantes combinant des méthodes qualitatives traditionnelles avec des recherches sur les médias sociaux et des outils de communication numérique, et mettant l’accent sur des méthodes de recherche participatives, renforcera la participation et l’expression des jeunes réfugiés pour leur permettre de « raconter » leur vie et leurs expériences. Une approche féministe intersectionnelle évite d’essentialiser les jeunes comme « vulnérables » et comprend l’âge comme interagissant avec d’autres catégorisations sociales telles que le genre ou la race, pour déterminer les risques, les vulnérabilités, mais aussi les possibilités d’action et de résilience de l’individu.
Ce projet permettra de mener de nouvelles recherches importantes sur un groupe souvent négligé dans la recherche sur les migrations forcées. Le projet GRABS sera également l’occasion d’inclure de jeunes réfugiés en tant que co-chercheurs dans un projet de recherche participatif. Quatre jeunes chercheurs ont été recrutés par Paris 8 pour faire partie de l’équipe de recherche, et ils auront de multiples occasions de développer leur carrière de recherche et de nouer des liens avec des partenaires internationaux au cours des cinq années du projet.
Le projet vise à fournir de nouvelles recherches opportunes axées sur divers aspects de l’expérience de ces jeunes qui grandissent dans une situation de migration forcée, afin de contribuer à la recherche à la fois sur la jeunesse et sur la migration/mobilité. Ce faisant, il formulera également des recommandations sur la manière de mieux soutenir les droits, l’action et la résilience de ces jeunes. La recherche sera menée dans plusieurs pays d’Europe (France, Grèce, Royaume-Uni) et à l’étranger (Canada, Afrique du Sud) afin d’analyser les impacts des différents contextes sociaux, juridiques et politiques. Le développement de méthodologies innovantes combinant des méthodes qualitatives traditionnelles avec des recherches sur les médias sociaux et des outils de communication numérique, et mettant l’accent sur des méthodes de recherche participatives, renforcera la participation et l’expression des jeunes réfugiés pour leur permettre de « raconter » leur vie et leurs expériences. Une approche féministe intersectionnelle évite d’essentialiser les jeunes comme « vulnérables » et comprend l’âge comme interagissant avec d’autres catégorisations sociales telles que le genre ou la race, pour déterminer les risques, les vulnérabilités, mais aussi les possibilités d’action et de résilience de l’individu.
Informations pratiques
Contact : jane.freedman@univ-paris8.fr