Présentation
Cette préparation s’ajoute à celle déjà existante au CRFPA du même Institut.
Les cours prodigués dans le cadre d’une préparation au CRFPA sont pris en compte dans le calcul des cours retenus pour la préparation ENM. Ceux-ci sont assurés par des professeurs d’université, des maîtres de conférences ou des chargés d’enseignement (dont des avocats) en poste ou non à l’Université Paris 8.
Les cours envisagés pour la préparation ENM sont essentiellement pris en charge par des magistrats. Des professeurs d’université ou des maîtres de conférences peuvent les rejoindre.
La création de cette formation correspond à un besoin des étudiants qui sont contraints de quitter l’Université Paris 8 s’ils désirent préparer le concours de l’ENM.
Objectifs de la formation
À l’issue de cette formation, les stagiaires seront capables de (lister précisément les compétences qui seront acquises au sortir de la formation) :
- Se présenter au concours de l’ENM,
- Maîtriser les fondamentaux du droit et de la culture judiciaires,
- Rédiger des décisions de justice,
- Faire face à des entretiens équivalents à un grand oral,
- Se présenter au concours du CRFPA.
Débouchés professionnels et/ou universitaires
À l’issue de la formation à l’ENM, les élèves magistrats peuvent accéder, pour leur premier poste, à différentes fonctions selon leur profil.
Les auditeurs de justice et les candidats à l’intégration directe peuvent devenir substitut du procureur, juge (notamment juge aux affaires familiales), juge des enfants, juge de l’application des peines, juge d’instruction, juge des contentieux de la protection (à compter de janvier 2020).
Les stagiaires issus des concours complémentaires accèdent aux fonctions de juge (notamment juge aux affaires familiales) ou de substitut du procureur. Dès le second poste, ils pourront tous accéder à davantage de fonctions.
D’autres fonctions sont accessibles au cours de la carrière d’un magistrat, comme celle de juge des libertés et de la détention.
Les magistrats se voient également proposer des postes en détachement dans des administrations ou des organismes publics ou à l’international. Ils peuvent notamment exercer leur métier au ministère de la Justice ou dans n’importe quel autre ministère, être détachés pour enseigner à l’ENM, être nommés dans une juridiction ou une institution internationale, devenir magistrat de liaison dans une ambassade pour faciliter la coopération internationale, travailler au sein d’une autorité administrative indépendante comme le Défenseur des droits ou à la Commission des droits de l’Homme, être nommé comme conseiller d’un ministre.