Verdi narrateur


Mis à jour le 7 octobre 2013

Colloque international organisé par le laboratoire d’études romanes (EA 4385)


 
 
Du 23 au 26 octobre 2013
à l’université Paris 8 et à l’Institut National d’Histoire de l’Art
 
 
 
Ce colloque international de quatre
jours se structure en quatre sections : « Vues
d’ensemble » ; « La construction du livret : les ‘années de
galère’ / la trilogie populaire / la maturité / Shakespeare » ; « La
‘narration’ scénique et cinématographique : les professionnels / de la
scène au grand écran » ; « Verdi narré ».
 
 
Partie intégrante des travaux consacrés à l’Opéra
narrateur

au sein du Laboratoire
d’Études Romanes (EA 4385), ce
colloque souhaite commémorer le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi
par l’étude de son œuvre de narrateur. Que l’on ne se méprenne pas : il
n’est nullement question de reléguer au second plan le génie musical du
compositeur italien ! Il s’agit, en revanche, d’aborder sa production du
point de vue du livret, ce qui non seulement satisfait aux critères
scientifiques de notre centre de recherche mais répond aussi aux exigences du maestro lui-même, ce maestro concertatore qui n’hésitait pas
à se pencher sur la distribution des chanteurs et sur les questions de mise en
scène. Homme de théâtre à part entière, le compositeur s’est tellement investi
dans ce travail qu’il est souvent devenu l’ordonnateur même des livrets de ses
opéras, les différents librettistes se voyant assez régulièrement relégués au
simple rôle de versificateur.
 
 
Depuis ses origines, l’opéra, comme plus
généralement le théâtre, a su bien se servir de la narration afin de faire
avancer l’action, choisissant souvent de raconter les événements plutôt que de
les représenter. Un exercice auquel Verdi s’est à son tour plié. Célébrissime,
l’aria di sortita de Ferrando dans Il trovatore s’inscrit entièrement dans
cette tradition, véhiculant en l’espace de quelques minutes tout l’antefatto de la pièce. Cependant,
lecteur attentif et passionné de Shakespeare, le compositeur a vite ressenti le
besoin d’aller au-delà de ce genre d’expédient afin de porter à la scène toute
l’action, sans toutefois écarter complètement le récit, lorsque cela s’avère
probant pour l’architecture de l’ouvrage, comme dans le duo d’amour évocateur
d’Otello.
 
 
Nous nous pencherons
donc sur l’ensemble de l’œuvre verdien et étudierons la manière dont se
construisent ses livrets, souvent face à une source littéraire qui s’efface
progressivement. Et pour ce faire, nous prendrons également en considération la
correspondance du musicien, ce témoignage inégalé d’un constant souci de
viabilité dramatique de l’ensemble. Une section sera consacrée à cette autre
forme de narration qu’est la mise en scène, théâtrale et cinématographique, dans
une approche tant historique qu’actuelle. La narration littéraire sera aussi
abordée, dans la mesure où elle se sert de Verdi ou des productions verdiennes.
 
 
Programme

 
 
Contact :
camillo.faverzani@univ-paris8.fr
 
Ce colloque a été réalisé
grâce à la contribution du Comité promoteur des célébrations verdiennes
et de
la Presidenza del Consiglio dei Ministri italien. Sous le haut patronage
de l’Istituto Nazionale di Studi Verdiani. Avec le soutien
de l’EA 4256-Lettres Arts du Spectacle Langues
Romanes (Université de Caen-Basse Normandie), de Plaine Commune et de la
CASDEN.

Événements passés

23 octobre 2013 : 18h09 - 19h09

Affiche Ce colloque international se structure en quatre sections : « Vues d’ensemble » ; « La construction du livret : les ‘années de galère’ / la trilogie populaire / la maturité / Shakespeare » ; « La ‘narration’ scénique et cinématographique : les professionnels / de la scène au grand écran » ; « Verdi narré »
Lieu : à Paris 8 et à l’INHA

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