Master Archives

Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Archives


Le master mention Archives prépare et accompagne l’insertion professionnelle des étudiants et adultes en reprise d’étude, et leur permet d’évoluer dans leur carrière professionnelle.
En particulier, il a pour objectifs de

  • améliorer la/les réussite(s) de nos étudiants avec des parcours et des dispositifs adaptés à chacun ;
  • développer une offre de formation adossée à la recherche et construite en blocs de compétences en adéquation avec les réalités du marché du travail et les nouveaux défis sociétaux ;
  • préparer et accompagner l’insertion professionnelle de nos diplômés par les stages et l’alternance ;
  • contribuer au développement de la recherche et au continuum formation – recherche à l’université ;
  • développer la formation tout au long de la vie ;
  • former les étudiants à un socle de connaissances et de compétences globales, transversales et pluridisciplinaires de base sur les questions écologiques et de développement soutenable ;
  • enrichir l’offre de formation en alternance et en formation continue ;
  • générer une offre de formation flexible rendant possible les transversalités et en particulier les mobilités internationales dans chaque formation ;

Le master mention Archives permet de répondre à trois enjeux majeurs :

  • conservation et communication du patrimoine ;
  • conservation et communication des données numériques ;
  • préservation de la sécurité juridique des personnes et des organisations.

Mettre en œuvre les usages avancés et spécialisés des outils numériques (Bloc 1)

  • Identifier les usages numériques et les impacts de leur évolution sur le ou les domaines concernés par la mention
  • Se servir de façon autonome des outils numériques avancés pour un ou plusieurs métiers ou secteurs de recherche du domaine

Mobiliser et produire des savoirs hautement spécialisés (Bloc 2)

  • Mobiliser des savoirs hautement spécialisés, dont certains sont à l’avant-garde du savoir dans un domaine de travail ou d’études, comme base d’une pensée originale
  • Développer une conscience critique des savoirs dans un domaine et/ou à l’interface de plusieurs domaines 
  • Résoudre des problèmes pour développer de nouveaux savoirs et de nouvelles procédures et intégrer les savoirs de différents domaines
  • Apporter des contributions novatrices dans le cadre d’échanges de haut niveau, et dans des contextes internationaux
  • Conduire une analyse réflexive et distanciée prenant en compte les enjeux, les problématiques et la complexité d’une demande ou d’une situation afin de proposer des solutions adaptées et/ou innovantes en respect des évolutions de la réglementation 

Mettre en œuvre une communication spécialisée pour le transfert de connaissances (Bloc 3)

  • Identifier, sélectionner et analyser avec esprit critique diverses ressources spécialisées pour documenter un sujet et synthétiser ces données en vue de leur exploitation
  • Communiquer à des fins de formation ou de transfert de connaissances, par oral et par écrit, en français et dans au moins une langue étrangère 

Contribuer à la transformation en contexte professionnel (Bloc 4)

  • Gérer des contextes professionnels ou d’études complexes, imprévisibles et qui nécessitent des approches stratégiques nouvelles
  • Prendre des responsabilités pour contribuer aux savoirs et aux pratiques professionnelles et/ou pour réviser la performance stratégique d’une équipe
  • Conduire un projet (conception, pilotage, coordination d’équipe, mise en œuvre et gestion, évaluation, diffusion) pouvant mobiliser des compétences pluridisciplinaires dans un cadre collaboratif 
  • Analyser ses actions en situation professionnelle, s’autoévaluer pour améliorer sa pratique dans le cadre d’une démarche qualité
  • Respecter les principes d’éthique, de déontologie et de responsabilité environnementale 

Analyser des documents d’activité et des archives (Bloc 5)
Contribuer à la conception de solutions et services dans le domaine des archives (Bloc 8)
Garantir l’accès, la diffusion et la mise en valeur des documents d’activité et des archives (Bloc 7)

L’accès en master est possible :

  • pour les titulaires de licences Administration publique, Droit, Science politique, Humanités, Histoire, Histoire de l’art et archéologie, Arts, Arts plastiques, Arts du spectacle, Musicologie, Lettres, Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales, Langues étrangères appliquées (accès en master 1) ;
  • pour les titulaires d’un master 1 de préférence en Sciences humaines et sociales, dans des secteurs liés au patrimoine, aux archives ou aux Sciences de l’information (accès en master 2) ;
  • par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels (décret 2013-756 du 19 août 2013) : compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles ;
  • par validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger.
     

Il sera apprécié :

  • l’adéquation du projet professionnel avec la formation
  • les éventuelles expériences du candidat dans le secteur d’activité du master (stage en archives particulièrement conseillé et obligatoire pour un accès en M2)
  • les motifs justifiant du choix de ce master par le candidat
  • les résultats obtenus en licence
     

Cette appréciation sera fondée sur l’examen du dossier comprenant :

  • Un CV
  • Une lettre de motivation circonstanciée
  • Le relevé des notes de L2 et L3
  • Les attestations des expériences en archives (contrat, attestation de stage, ...) + description des activités réalisées
     

Les candidatures doivent présenter un projet professionnel cohérent avec la formation proposée.

Le master Archives étant une formation en deux ans, l’accès direct en 2e année est l’exception.
 

Pré requis

Les étudiants qui intègrent la mention Archives en M1 doivent maîtriser les compétences acquises à l’issue d’une formation de licence :

  • solide maîtrise de l’expression écrite et orale,
  • capacité de synthèse,
  • socle minimal de connaissances dans chacune des périodes du passé (les étudiants de M1 doivent mener une recherche historique à partir d’archives papier)
  • complément de formation éventuel pour les étudiants issus de certaines disciplines en particulier sciences politiques et droit
     

Pour les candidats à une entrée directe en M2, est exigée la maîtrise des compétences exigées des étudiants ayant suivi le M1, notamment :

  • Un solide niveau de compétences en matière de paléographie, de diplomatique et d’archivistique
  • Une expérience préalable de 2 mois minimum au sein d’un service d’archives (attestations obligatoires)
     

Modalités d’admission

Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).
Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous au site internet de Paris 8 à l’adresse suivante : https://www.univ-paris8.fr/-Candidature-inscription-

Le volume horaire global est de 718 heures (379 heures en M1 et 339 heures en M2).

L’année de M1 comporte des enseignements historiques, des cours spécifiques correspondant à des compétences professionnelles (paléographie, diplomatique, initiation à l’archivistique) et un stage d’au moins 8 semaines (donnant lieu à un rapport de stage). La formation fait aussi une place à la dimension historique des archives, puisque durant l’année de M1 l’étudiant doit rédiger un mémoire de recherche sur un sujet à partir d’un fonds d’archives inédit. Les travaux écrits que l’étudiant doit réaliser en M1 accordent une grande importance à la maîtrise des compétences rédactionnelles.

L’année de M2 est fondée sur le principe de l’alternance (formation à l’université alternant avec formation en milieu professionnel). Les sessions de formation à l’archivistique sont essentiellement techniques et occupent 2 semaines par mois durant une période qui s’étend de début septembre à fin février. Toutes les autres semaines se déroulent en milieu professionnel, dans le service d’archives privé ou public qui accueille l’étudiant en contrat d’apprentissage /contrat de formation/ ou éventuellement stage de longue durée. Les connaissances théoriques et pratiques de l’étudiant sont évaluées à plusieurs reprises dans l’année ainsi que par un mémoire d’études professionnel, soutenu fin juin devant un jury composé d’universitaires et de professionnels des archives.

Le master est associé à un cours en ligne (SPOC, Small Private Online Courses) sur l’archivistique, élaboré par le ministère de la Culture et les Archives nationales. Ce SPOC est conseillé aux étudiants M1 en préparation de leur stage de fin d’année ; il doit être utilisé par les étudiants de M2 avant les enseignements sur les archives définitives.

En 1re année, une formation de 369 heures, composée de :

Séminaires et ateliers

  • Formation méthodologique (S1 : initiation aux sources historiques, 19,5h ; S2 : initiation aux sources historiques ou atelier d’écriture scientifique, 19,5h) (4 ECTS - 39h)
  • Séminaires de recherche (S1 : 19,5h ; S2 : 19,5h) (EC libre : 1 ECTS - 39h)
  • Séminaire sur les humanités numériques (4 ECTS - 39h)

Cours théoriques et pratiques

  • Un cours « Histoire du patrimoine et des archives » (2 ECTS - 39h)
  • Un cours d’ « Initiation au traitement et à la description archivistiques » (8 ECTS - 39h)
  • Un cours de paléographie (2 ECTS - 39h)
  • Un cours de diplomatique (2 ECTS - 39h)

Un cycle de conférences professionnelles (1 ECTS - 28h)

Cours de langue, sur toute l’année (4 ECTS - 68h)

Un stage

Ce stage de 2 mois minimum donne lieu à un rapport de stage (14 ECTS)

Un mémoire faisant l’objet d’une soutenance orale (14 ECTS)

2e année (271h + 70h en contrat de professionnalisation/apprentissage)

L’enseignement est organisé soit en initiale ou selon le principe de l’alternance de façon à combiner enseignement théorique et formation par la pratique (dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation ou éventuellement d’un stage de longue durée).

Les sessions d’enseignement sont composées de :

  • Droit de la culture (4 ECTS - 21h)
  • Histoire administrative (1 ECTS - 21h)
  • Management et gestion de projet (1 ECTS - 15h)
  • Communication professionnelle (1 ECTS - 9h)
  • Archives définitives et conservation (6 ECTS - 56h)
  • Records management (6 ECTS - 28h)
  • Archives électroniques (10 ECTS - 49h)
  • Gestion de données (1 ECTS - 7h)
  • Archives audiovisuelles et sonores (2 ECTS - 7h)
  • Archives images fixes (2 ECTS - 7h)
  • Publics (1 ECTS - 21h)
  • Stage (11 ECTS)
  • Mémoire d’études professionnel (12 ECTS)

Cours de langue, sur toute l’année (anglais appliqué et anglais pour archivistes) (2 ECTS - 30h)

Le master repose sur la pédagogie de projet et, en particulier, sur des projets tutorés individuels et collectifs.

Le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’université Paris 8 est voté pour chaque année universitaire en Commission de Formation et de la Vie Universitaire. Ces modalités peuvent être complétées par chaque formation dans une annexe afin de tenir compte de leurs spécificités et de leurs orientations pédagogiques.

Afin de prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’une activité professionnelle ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu est proposé au sein de la formation.

Les modalités de contrôle des connaissances et leurs annexes sont communiquées aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci.

Elles sont également accessibles sur https://www.univ-paris8.fr/Regles-de-scolarite-et-d-examens

Le stage en M1 (2 mois minimum) est obligatoire. Chaque étudiant est placé sous la responsabilité de l’enseignant référent (du département Histoire) qui assure les relations avec les professionnels et en particulier avec le tuteur au sein de l’établissement d’accueil.

Structures d’accueil : service d’archives, sous l’autorité d’un archiviste professionnel, secteurs public et privé. Les stages à l’étranger sont possibles.

Les travaux réalisés seront destinés à initier l’étudiant à l’exercice du métier d’archiviste et à la démarche de projet par une immersion dans l’environnement professionnel.

Modalités d’évaluation : rapport de stage, soutenance, grille d’évaluation par le tuteur en entreprise (M1).

En M2, les étudiants peuvent se former en initial ou selon le principe de l’alternance dans le cadre de contrat d’apprentissage/de professionnalisation ou avec un stage de longue durée (15 à 24 mois) : l’évaluation, en continu, repose également sur la rédaction d’un mémoire d’études professionnel, soutenu devant un jury mixte (universitaires + archivistes professionnels).

Adossement à la Recherche

Le master Archives est lié, via l’équipe pédagogique du département d’histoire à

  • L’EC 31 Pratiques et théories du sens
  • Aux laboratoires : ARSCAN, IDHES, IFG, IHTP et MéMo

Enseignements prévus en lien avec la Recherche

En 1ère année, les étudiants du master mention Archives sont formés à la recherche (cours de méthodologie, séminaires, cours Avenirs Doctorat) par les enseignants-chercheurs du département d’histoire. Ils produisent et soutiennent un mémoire de recherche.
En 2e année, les activités de recherche concernent de la recherche appliquée, dans le cadre des projets tutorés individuels et collectifs et le mémoire d’études professionnel.
Les diplômés qui le souhaitent sont encouragés poursuivre en doctorat (4 docteurs et 2 doctorants en histoire dans cette formation depuis 2014) en SHS (histoire, sciences du patrimoine, sciences de l’information). Cela leur permet notamment d’accéder aux concours d’IGR.

Partenaires socio-économiques

Le master Archives est lié par convention aux Archives nationales.
Les Archives départementales de Seine-Saint-Denis n’ont pas souhaité établir une convention spécifique, les liens entre l’université et la Seine-Saint-Denis étant déjà solides et formalisés. Ses agents font partie de l’équipe pédagogique, du conseil de perfectionnement et du jury du master Archives.
Le/la responsable du master Archives est invité systématiquement une fois par an par :

  • L’Association des archivistes français (réunion annuelle de sa commission Formation) ;
  • Le Service interministériel des archivistes de France pour sa réunion annuelle des formations en archivistique.

Le master Archives de l’université Paris 8 est membre de l’Association des archivistes de France.
Cette solide insertion du diplôme dans le milieu professionnel permet au responsable de formation de solliciter des professionnels pour participer aux jurys et au conseil de perfectionnement.

Parmi les débouchés de la formation, on peut mentionner :

  • Dans le secteur privé :
    • manager archiviste ;
    • gestionnaire de données ;
    • expert archiviste ;
    • assistant archiviste ;
    • e-archiviste.
       
  • Dans la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière (catégories B et A) :
    • conservateur du patrimoine ;
    • attaché de conservation ;
    • chargé d’études documentaires ;
    • secrétaire d’études documentaires ;
    • technicien, ingénieur d’études (A) ;
    • assistant du patrimoine et assistant qualifié du Patrimoine (B).
label Master diplôme controlé par l'état

Responsable de la mention
Marie-Cécile BOUJU

Capacité d’accueil
En M1 :
15
En M2 : 15

UFR de rattachement
UFR Textes et Sociétés

Secrétariat
Bât B2, salle B347
01 49 40 68 24
master.archives@univ-paris8.fr

http://www2.univ-paris8.fr/histoire/?page_id=3842

Code RNCP : RNCP39459

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