Master Cultures et politiques : mots, images et théorie
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Science Politique
Parcours :
Cultures et politiques : mots, images et théorie
- Formation initiale
- Formation continue
- Alternance
- Enseignement à distance
- Objectifs
- Compétences
- Critères d’admission
- Programme
- Modalités de contrôle des connaissances
- Stage
- Recherche
- Partenariats et échanges internationaux
- Et après ?
La mention Science politique fournit aux étudiants des compétences opératoires pour comprendre les logiques et les effets des divisions et des inégalités structurant nos sociétés au niveau infranational comme supranational, et pour intervenir professionnellement dans ces domaines. Qu’il s’agisse de désamorcer les tensions ou les phénomènes d’exclusion issus de mécanismes de discrimination (sociale, raciale, sexuelle etc.) ou de s’attaquer aux déséquilibres, lourds de conséquences, marquant les relations transnationales, la connaissance des phénomènes sous-jacents acquise au sein de la formation, comme celle des instruments d’action existants (et de leurs éventuels effets pervers), constitueront la clé de la reconnaissance professionnelle de nos diplômés. La mention dans son ensemble traite de la question du gouvernement des différences, qui fait l’originalité de la formation et le lien entre les quatre parcours.
Le parcours Cultures et politiques : mots, images, théories (parcours C) prend pour objet la manière dont l’art, les productions scientifiques, ainsi que les discours et idées politiques contribuent à la construction du champ politique. Cette dimension culturelle de l’activité politique est explorée sous différents angles. Une partie des enseignements s’intéressent à la manière dont les productions artistiques, culturelles et les discours et pratiques des producteurs contribuent à façonner ou légitimer les rapports sociaux et politiques. D’autres portent plus directement sur les représentations et figurations du politique, sur l’analyse des langages politiques et des processus de catégorisations, ainsi que sur leurs circulations. Ce parcours fait enfin une place importante à l’analyse plus directement théorique ou philosophique des principes normatifs qui sous-tendent les institutions et la culture publique des sociétés contemporaines.
Articulant sociologie de l’art, de la culture et des idées, analyses de discours et des représentations et théorie politique, ce parcours part de l’idée que les champs politiques ne se réduisent pas à leur dimension matérielle mais sont aussi faits de mots, images, principes et valeurs qui construisent ou sous-tendent les institutions et pratiques politiques. Unique au sein de la science politique française actuelle, il entend néanmoins se faire l’écho des transformations récentes de cette dernière ou de disciplines connexes qui portent une attention accrue à la dimension culturelle de l’activité politique.
L’accès en master est possible :
- pour les titulaires d’une licence en science politique ou d’une licence dans un champ compatible : sociologie, philosophie, langues étrangères, anthropologie, géopgraphie, économie, histoire, arts, sciences de l’information et de la communication
- pour les titulaires d’un master 1 en science politique (accès en master 2)
- par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels (décret 2013-756 du 19 août 2013) : accès sans avoir le diplôme requis, compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles
- par validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger
Prérequis
Les prérequis pour un accès à la formation concernent pour l’essentiel les compétences transmises au niveau des licences généralistes de science politique :
- connaissance des réalités et des pratiques dans certains domaines des politiques publiques, de l’action des organisations, des groupements et mouvements politiques, syndicaux, associatifs, etc ;
- connaissance des niveaux d’organisation et de décisions publiques (Europe, Etat, région, département, commune…) ;
- capacité de recherche, de collecte et de synthèse d’informations sur les questions sociales et politiques ;
- capacité d’analyse, de critique et d’argumentation dans ces domaines,
- capacités rédactionnelles ;
- compétences en matière de comparaison et de questions internationales : compétences linguistiques, connaissance des terrains par la mobilité (et éventuellement la réalisation du stage à l’étranger).
Modalités d’admission
Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).
Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous au site internet de Paris 8 à l’adresse suivante : https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/
Le volume horaire global du master (M1+M2, hors stage) pour chaque parcours est de 780 heures.
Pour les parcours Diversités et discriminations (A), Politique transnationale et mondialisation (B) et Cultures et politiques : mots, images et théories (C), le semestre 1 de la 1ère année de master est constitué d’un tronc commun aux trois parcours. Les trois parcours se déploient selon une structure similaire comportant à chaque semestre une UE de parcours et une UE de méthode.
Pour ces trois parcours, un stage professionnel ou de recherche académique est prévu en deuxième année d’études. Il est recommandé, mais pas strictement obligatoire, de faire le stage en France.
Pour plus de précisions : https://science-politique.univ-paris8.fr/-Master-de-science-politique-
Le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’université Paris 8 est voté pour chaque année universitaire en Commission de Formation et de la Vie Universitaire. Ces modalités peuvent être complétées par chaque formation dans une annexe afin de tenir compte de leurs spécificités et de leurs orientations pédagogiques.
Afin de prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’une activité professionnelle ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu est proposé au sein de la formation.
Les modalités de contrôle des connaissances et leurs annexes sont communiquées aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci.
Elles sont également accessibles sur https://www.univ-paris8.fr/Regles-de-scolarite-et-d-examens
Les stages sont possibles mais optionnels en M1. Au M2, il est possible de faire un mémoire de recherche prenant pour objet le stage ou un rapport de stage au choix. Ce mémoire valide la réalisation d’un stage de plus de deux mois. Hormis quelques séminaires rassemblés sur des demi-journées annoncées à l’avance, le Semestre 4 est libre, ce qui permet aux étudiants de réaliser des stages longs.
La formation de master de science politique est principalement adossée à l’UMR CRESPPA, dont sont membres la majorité des enseignants-chercheurs, et qui fournit en outre des chercheurs CNRS qui assument des charges de cours. Cependant, elle peut aussi s’appuyer sur le Laboratoire d’Etudes de genre et de sexualités (LEGS). Le master peut en outre compter sur deux Groupements d’Intérêt Scientifique : l’Institut du Genre et le GIS Démocratie et Participation.
Les enseignants-chercheurs font partie de deux écoles doctorales : Théorie du Sens et Sciences sociales, en fonction de leur affiliation au sein des équipes du CRESPPA et au LEGS.
Les enseignements du master sont fortement liés à la recherche. L’EC d’initiation à la recherche en M2, ainsi que les cours de tutorat de mémoire, permettent aux étudiants de s’initier à la recherche. Des séminaires de recherches de laboratoire, notamment assurés par des membres du département, peuvent en outre être validés en EC libre.
Au Semestre 2 du Master 2 la mobilité des étudiants du parcours politique transnationale sera particulièrement encouragée.
Universités et écoles
Le partenariat avec l’Université Viadrina Frankfurt/Oder est décisif, avec la création du double-diplôme international.
Autres partenariats :
- Université Johann Wolfgang Goethe – Frankfort sur le Main,
- Pantheion – Athènes,
- Vytauto Didziojo Universitetas – Kaunas/Lithuanie,
- Kyoto University - Japon.
Des nouveaux accords sont en négociation avec :
- le département de science politique à l’UQAM (Université de Québec à Montréal),
- l’Université de Tsukuba –Japon,
- l’Université d’Akkra – Ghana,
- la Jawaharlal Nehru Université - Inde,
- l’Université de Madras - Inde,
- l’Université de sciences politiques et de droit de Chine (Pékin),
- l’Université de Pékin - Chine
- l’Université Tsinghua - Chine.
La formation souhaite également nouer des liens pédagogiques privilégiés avec certaines des universités membres du réseau Critical Edge Alliance, dont l’Université Paris 8 est membre.
Partenaires socio-économiques
Partenariat pédagogique avec le GRDR, l’Association Réveil (Réseau de Valorisation Economique d’Initiatives Locales), Bibliothèques sans frontières et le Musée de l’histoire de l’immigration : participation des professionnels dans le cadre du cours gestion par projet (M2) ; travail sur des études de cas réels.
Formation à la recherche dans le cadre de stages pour des étudiants associés à des projets de recherche-action. En particulier, pour les stages et les intervenants professionnels dans le cadre du parcours C nouvellement créé, des partenariats existent avec le Palais de Tokyo, Bibliothèques sans frontières et le Musée de l’histoire de l’immigration ; d’autres sont en cours d’exploration avec certaines des institutions associées à la COMUE UPL (INA, BNF) mais également avec d’autres institutions culturelles (Institut français, Unifrance, CNIL).
Partenariat pédagogique avec le GRDR : participation d’un professionnel dans le cadre du cours suivi de projet (M2) ; stages pour les étudiants.
Poursuites d’études
Doctorat en science politique, sociologie, philosophie… Axe « arts, savoirs, culture » du CRESPPA, notamment.
Les quatre parcours offrent une formation à la recherche pour les étudiants qui souhaitent poursuivre en doctorat de science politique ou de sociologie.
Débouchés professionnels
Le parcours Cultures et politiques : mots, images et théories prépare aux métiers de la culture, notamment dans le domaine de la médiation culturelle ou des politiques culturelles. Ceux-ci peuvent s’inscrire dans des institutions variées (administrations, collectivités territoriales, musées, bibliothèques, maisons d’édition, etc.) et mobilisent des compétences et savoir-faire diversifiés (gestion de projet, enquêtes sur les publics, communication, etc.). Il ouvre également sur des postes diversifiés dans des domaines d’emploi en développement ou émergents liés aux nouveaux dispositifs et instruments de communication, d’information et d’influence politiques (outils numériques, nouvelles branches de l’action publique liées à l’éthique de ces nouveaux outils de communication et nouvelles technologies de gouvernement).
Des stages, relatifs à ces différents domaines, sont proposés dans le cadre de la deuxième année de master. Des partenariats noués avec des institutions culturelles (notamment le Palais de Tokyo) permettent aux étudiants de se confronter directement à la pratique de la médiation culturelle et aux métiers à l’intersection entre culture et politique.
Responsables de la mention et du parcours
Vanessa CODACCIONI et Yves SINTOMER
Capacité d’accueil parcours Cultures et politiques : mots, images et théorie
En M1 : 20
En M2 : 20
UFR de rattachement
UFR Textes et sociétés
Secrétariat
Bât. B2, salle 333
01 49 40 70 75
master-scpo@univ-paris8.fr