Le récit dans une perspective comparatiste et philosophique
Mis à jour le 9 décembre 2011
Conférence organisée par le département littérature française avec le Pr Clemens - Carl HÄRLE (Universita degli Studi, Siena)
Mardi 29 novembre 2011
10 h, salle D 328
Le récit sera envisagé par le Pr Härle aussi bien dans une perspective comparatiste (les auteurs de référence seront Kafka, Musil, Proust, Beckett) que philosophique (Deleuze, Lyotard, Benjamin).
« Nous pourrons, pour parler du récit, partir de deux hypothèses.
La première veut que le récit, plus que toute autre forme discursive, naisse de l’assouvissement du désir de celui qui le raconte ou de celui qui l’écoute ou le lit. Cela ne signifie pour autant que le désir soit intrinsèquement lié à la forme-récit. Le désir est en effet bien trop malléable, et en un certain sens bien trop astucieux pour s’attacher à une forme ou à une matière spécifique. Mais en soutenant que les rêves tout comme les cauchemars représentent des formes d’assouvissement du désir, Freud a de toute façon insisté sur le lien profond qui unit le désir et la narration.
La seconde hypothèse insiste sur la nature polymorphe du récit, et affirme que les formes narratives ne se rencontrent pas seulement dans la vie quotidienne mais qu’on les retrouve aussi en littérature, en peinture, au cinéma et peut-être en musique. »
Clemens-Carl Härle
Contact : Bruno CLEMENT (bpe.clement@gmail.com)
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Mardi 29 novembre 2011
10 h, salle D 328
Le récit sera envisagé par le Pr Härle aussi bien dans une perspective comparatiste (les auteurs de référence seront Kafka, Musil, Proust, Beckett) que philosophique (Deleuze, Lyotard, Benjamin).
« Nous pourrons, pour parler du récit, partir de deux hypothèses.
La première veut que le récit, plus que toute autre forme discursive, naisse de l’assouvissement du désir de celui qui le raconte ou de celui qui l’écoute ou le lit. Cela ne signifie pour autant que le désir soit intrinsèquement lié à la forme-récit. Le désir est en effet bien trop malléable, et en un certain sens bien trop astucieux pour s’attacher à une forme ou à une matière spécifique. Mais en soutenant que les rêves tout comme les cauchemars représentent des formes d’assouvissement du désir, Freud a de toute façon insisté sur le lien profond qui unit le désir et la narration.
La seconde hypothèse insiste sur la nature polymorphe du récit, et affirme que les formes narratives ne se rencontrent pas seulement dans la vie quotidienne mais qu’on les retrouve aussi en littérature, en peinture, au cinéma et peut-être en musique. »
Clemens-Carl Härle
Contact : Bruno CLEMENT (bpe.clement@gmail.com)
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
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29 novembre 2011
Conférence organisée par le département littérature française - Le récit sera envisagé par le Pr Härle aussi bien dans une perspective comparatiste (les auteurs de référence seront Kafka, Musil, Proust, Beckett) que philosophique (Deleuze, Lyotard, Benjamin).
Salle D 328