Objectifs


L’objectif commun du Master est de permettre à nos étudiants d’apporter une réponse spatiale à des questionnements sociaux, qu’ils se destinent à la recherche académique, à la production d’études pour des services publics ou privés, à l’action humanitaire, sociale ou syndicale, au journalisme ou à la gestion territoriale. Cette réponse spatiale renvoie à l’analyse :

  • des nouveaux modèles et des pratiques innovantes dans l’aménagement des territoires ;
  • des enjeux, des pratiques et des outils liés à l’étude et à la prise en charge des questions environnementales au sein des territoires (capacité d’expertise, maîtrise des dispositifs, construction de projet, participation et concertation entre acteurs) ;
  • de la dimension technique de l’aide à la décision pratiquée par les géographes (géodécisionnel) qui s’appuie sur le développement informatique couplé à l’exploitation des bases de données à référence spatiale ;
  • des vulnérabilités des territoires liées aux formes contemporaines du capitalisme, de la mondialisation et des pratiques de développement.

Le parcours Vulnérabilités-Alternatives-Résistances-Adaptation (VARAP) comporte 2 spécialisations. L’unité de ces 2 spécialisations réside dans la thématique de la mondialisation et de ses conséquences : vulnérabilité, alternatives, résistance et adaptation. Les deux spécialisations abordent ces effets de la mondialisation à partir de deux entrées ensuite : l’alternative écologique d’une part et les adaptations et les résistances par les patrimoines d’autre part, comme sources de développement territorial. L’accent est mis sur l’environnement comme source de résistance et d’adaptation et à terme comme potentiel de développement et de l’autre côté, le patrimoine est considéré comme source d’attractivité touristique et de développement territorial.

A l’issue de la formation, les étudiants seront capables de :

  • réaliser des diagnostics territoriaux et d’entreprises et des tissus productifs locaux ;
  • animer les territoires autour de la concertation de projets en matière d’environnement et de développement patrimonial (principe de la médiation territoriale) ;
  • monter des projets de développement en liaison avec des appels à projets européens, nationaux ou plus simplement locaux ;
  • intégrer des organisations non-gouvernementales dont l’objet est le développement territorial et social.

 
La formation leur permettra de prendre en compte les ressources locales et extra-locales, dans leur dimension patrimoniale comme levier de développement en faisant appel à leur diagnostic et en fonction d’entretiens et d’enquêtes auprès des acteurs territoriaux. De même, ils pourront proposer des alternatives écologiques de développement et de prévention des risques. La formation met donc l’accent sur la problématique d’agent de développement local, mais avec le prisme patrimonial et l’alternative écologique. Cette dernière insistera aussi sur la question des risques.

L’accent enfin est mis sur la recherche-action et l’encadrement des étudiants et de leur suivi.

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