Les étudiant·es du master Industries de la musique de l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis organisent, dans le cadre d’un de leur cours, une table-ronde intitulée “Quel avenir pour les beatmaker·euses ?”.
 
Les beatmaker·euses ont toujours été considéré·es comme des acteurs·trices de l’ombre au sein de la sphère rap. Pourtant, nul ne peut remettre en question l’importance capitale de leur travail. Récemment, plusieurs tendances, favorisées par l’émergence des réseaux sociaux, semblent tendre vers une meilleure identification du métier et de ses acteurs·trices.
 
La pratique du beatmaking évolue au rythme des avancées technologiques, des modèles économiques et de l’apparition de nouvelles esthétiques. Bien que des évolutions soient notables et que la pratique se soit démocratisée, le métier de beatmaker.euse repose toujours sur un équilibre financier fragile. La visée de cette table ronde est de rendre compte des diverses nouveautés du métier au fil de ces dernières années, puis de s’interroger sur les conséquences qu’ont ces évolutions pour les beatmaker·euses, qu’elles soient bénéfiques ou bien néfastes.
 
Pour discuter des différentes questions qui entourent le beatmaking, qu’elles soient créatives, juridiques ou financières, un panel d’intervenant·es de choix est prévu. Cette table ronde est modérée par le beatmaker et journaliste rap Shkyd !

Les intervenant·es

•  Anaïs Lawson, A&R et créatrice du label parisien Jeune à Jamais
• DSK On the Beat, producteur aux multiples collaborations (Wizkid, Falz, MHD, Damso…) & membre du groupe Le Sommet
• Pauline Klein, juriste & business affairs au sein des pôles édition d’Alter K et Jeune à Jamais
• Tarik Azzouz, producteur et beatmaker ayant collaboré avec des grands noms du rap US (Eminem, Nipsey Hussle, Jay Z, Lil Wayne…)
• Kelyboy, productrice, instrumentiste, chanteuse et dj parisienne