Master Villes européennes : urbanisme, aménagement et dynamiques sociales

Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Études européennes et internationales
Parcours : Villes européennes : urbanisme, aménagement et dynamiques sociales


Le master mention Etudes européennes et internationales, parcours Villes européennes : urbanisme, aménagement et dynamiques sociales forme à l’analyse des territoires en mutation, au montage et à la mise en œuvre de projets urbains. La formation permet, sur le terrain, de comprendre un territoire, ses cadres institutionnels, sa population, ses dynamiques et ses difficultés, en mobilisant les méthodes des sciences humaines et sociales, afin d’être en capacité d’établir des diagnostics territoriaux.

Elle permet aussi, par une approche concrète de projet, de connaître les différents intervenants dans les processus d’aménagement, de décrypter les formes et les enjeux des projets urbains, de se familiariser avec d’une part le montage technique, financier et institutionnel, d’autre part le suivi et le pilotage, du point de vue du maître d’ouvrage.

A l’échelle européenne, le parcours développe une approche comparative, en examinant la diversité des pensées sur la ville et sur l’action publique, ainsi que les diverses modalités de conception, de gouvernance et de mise en œuvre des projets urbains.

Fiche compétences
Master Villes européennes

L’accès en master est possible :

  • pour les titulaires d’une licence en Sciences humaines et sociales, Droit, Sciences politiques, Génie civil, Aménagement, Développement local ou Architecture (accès en master 1)
  • pour les titulaires du master 1 ou d’un master 1 dans un champ compatible avec celui du diplôme de master (accès en master 2)
  • par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels (décret 2013-756 du 19 août 2013) : accès sans avoir le diplôme requis, compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles
  • par validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger


Il sera apprécié :

  • les résultats obtenus en licence
  • l’adéquation du parcours antérieur et des éventuelles expériences professionnelles avec la formation
  • les connaissances linguistiques
  • la capacité à résumer et rendre compte d’un texte
  • les motifs justifiant du choix de ce master par le candidat
  • l’adéquation du projet professionnel avec la formation
  • l’adéquation des connaissances avec la formation


Cette appréciation sera fondée dans un premier temps sur l’examen du dossier comprenant :

  • un CV
  • une lettre de motivation
  • les relevés de notes et diplômes
  • éventuellement des mémoires d’études réalisés dans le cadre universitaire ou professionnel (stage…).


Si le dossier est retenu, cette appréciation se fondera dans un second temps sur un entretien.


Pré requis

  • Connaissances de base en géographie ou en sociologie, anthropologie, ou en aménagement du territoire, ou en développement local, ou en urbanisme
  • Appétence pour la communication et les relations humaines
  • Bonnes capacités rédactionnelles
  • Maîtrise d’au moins une langue européenne, en plus du Français


Modalités d’admission

Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).

Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous sur le site de l’Université https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/

Le master comprend :

  • 800 heures d’enseignement, soit 400 heures en M1 et 400 heures en M2
  • Un mémoire de recherche en M1
  • Stage obligatoire de 1 à 5 mois en M1, et de 2 à 6 mois en M2 (avec la possibilité de choisir de faire en M2 un stage court, de moins de 3 mois, et un mémoire de recherche)

La première année privilégie l’apprentissage des méthodes d’étude des territoires (enquêtes de terrain, production, traitement et analyse de données quantitatives et qualitatives, recherche documentaire…).

La deuxième année privilégie une approche de type « projet » : consolidation des connaissances des acteurs et du montage de projets, apprentissage d’outils dans un objectif professionnalisant. Chaque année, une ville européenne est choisie et fait l’objet d’enseignements spécifiques ainsi que d’un atelier d’étude sur le terrain.

Des cours de langues appliqués aux thématiques urbaines sont dispensés tant en M1 qu’en M2.


1re année

En première année, un tronc commun d’enseignements à dimension européenne est proposé à l’ensemble des étudiants de l’IEE.


Le tronc commun d’enseignements fondamentaux au S1 se compose de 3 EC :

  • 1 EC « Histoire et Institutions de l’Union Européenne » : connaissances générales sur l’Union européenne, sa genèse, ses principaux développements et son fonctionnement concret
  • 1 EC au choix : « Économie internationale » : les grands enjeux des échanges internationaux et la macroéconomie contemporaine à l’échelle européenne ou « Sociologie de la Mondialisation » : les changements culturels transnationaux, les circulations et mobilités en et vers l’Europe, les interdépendances entre les sociétés européennes, de l’urbain au rural à l’heure du global. Ces deux EC viseront à fournir aux étudiants des outils de cadrage pour suivre, en fonction des parcours, les cours d’économie, de commerce, de relations internationales, de sociologie et d’urbanisme, plus spécialisés, des semestres suivants.


Enseignements en langue étrangère

  • European Contemporary Issues (semestre 1, bloc commun)
  • Problemas contemporáneos en Europa (semestre 1, bloc commun)


Des cours de spécialités

Des cours d’introduction à la politique de la ville et au projet urbain complètant l’apprentissage des méthodes d’étude en sciences sociales sont dispensés aux étudiants du parcours Villes Européennes. Ces enseignements convergent vers un travail collectif d’études de terrain qui est mené sur un territoire en voie de requalification en Ile-de-France. Un partenariat avec une municipalité permet de traiter de cas réels et emblématiques des mutations urbaines. Sous la responsabilité de l’enseignant, les étudiants, répartis en petits groupes, définissent un sujet investi pendant tout le premier semestre. Cette démarche passe par une initiation aux méthodes d’enquêtes en sciences sociales qui sont mises en œuvre sur le terrain pour traiter, par exemple, de la question de l’impact social de la rénovation urbaine dans un quartier, de la mise en place d’une démarche de participation citoyenne, de la gestion d’un espace public, de la perception par une catégorie d’habitants des changements en cours... Ces études de terrain font l’objet d’une double présentation : des exposés de type académique dans le cadre universitaire d’une part, une restitution auprès des acteurs et actrices institutionnels, associatifs et habitants de la ville étudiée d’autre part.


2e année

La seconde année du master repose notamment sur un atelier de mise en situation professionnelle. Celui-ci est mené en Ile-de-France, sur un territoire de projet de requalification, bénéficiant d’un appui de l’Agence Nationale de Renouvellement Urbain (ANRU). L’atelier initie à la logique de projet : diagnostic, programmation, propositions d’intervention, montage technique, institutionnel et financier, pilotage de l’opération. Chaque étape est ponctuée par des rencontres avec les acteurs et actrices des projets (collectivités locales, bailleurs sociaux …). Plusieurs enseignements thématiques et méthodologiques accompagnent l’atelier, pour analyser les dimensions innovantes des projets, pour les comparer et pour renforcer la professionnalisation : « participation et conseil citoyen », « dimension culturelle des projets urbains », « projets urbains en Europe », montage opérationnel, cartographie. Ces cours sont principalement dispensés par des professionnels du renouvellement urbain (collectivités locales, bureaux d’étude, aménageurs, associations …) qui les illustrent par des cas concrets et d’actualité.

 

Organisation et contenu des enseignements
M Villes européennes

Le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’université Paris 8 est voté pour chaque année universitaire en Commission de Formation et de la Vie Universitaire. Ces modalités peuvent être complétées par chaque formation dans une annexe afin de tenir compte de leurs spécificités et de leurs orientations pédagogiques.

Afin de prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’une activité professionnelle ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu est proposé au sein de la formation.

Les modalités de contrôle des connaissances et leurs annexes sont communiquées aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci.

Elles sont également accessibles sur https://www.univ-paris8.fr/Regles-de-scolarite-et-d-examens

Stage obligatoire de 1 à 5 mois en M1, et de 2 à 6 mois en M2 pour les étudiants non alternants

En M2, lorsque le stage est supérieur à 3 mois (maximum de 6 mois), les étudiants doivent rédiger un « rapport de mise en situation professionnelle » (de vingt à trente pages), qui donne lieu à une soutenance. Si l’étudiant décide – ce qui n’est pas conseillé – de faire un stage inférieur à 3 mois, il devra réaliser un mémoire (de plus de 60 pages), qui donnera lieu lui aussi à soutenance devant un jury composé de deux enseignants-chercheurs.

Les principales structures d’accueil des stagiaires sont les services d’aménagement et de projets chez des opérateurs de l’État, dans des municipalités et intercommunalités, mais également dans les organismes parapublics telles que les agences d’urbanisme, les Sociétés Publiques Locales, les aménageurs et bailleurs sociaux, ou les structures privées (promoteurs et aménageurs).

De nombreux stagiaires sont également accueillis dans des bureaux d’étude privés (architectes, urbanistes, programmistes, assistants à maître d’ouvrage) pour le montage et le pilotage de projets de renouvellement urbain complexes. Il peut enfin s’agir de structures d’accompagnement de projet telles des associations, entreprises de l’économie sociale et solidaire, organisations non gouvernementales ou d’institutions productrices de données (observatoires, centres de ressources).

Les missions concernent la production de diagnostics et projets territoriaux et sociaux, l’élaboration de guides à l’attention des populations fragiles, rapports d’études, synthèses d’orientations techniques et stratégiques, enquêtes, dossiers de demandes de subventions, cartographies (diagnostics, intentions, phasage opérationnel).

Il peut s’agir également d’élaboration de cahiers des charges d’études, de veille et de réponses à des appels d’offres et une participation à la gestion administrative de la structure d’accueil.

 

Partenariats

Le parcours Villes européennes : urbanisme, aménagement et dynamiques sociales a tissé des liens étroits avec l’environnement professionnel de la production de la ville et avec des acteurs au cœur des mutations urbaines contemporaines, notamment :

Ces structures soutiennent la démarche de formation en alternance du parcours Villes européennes et offrent à nos étudiants des terrains pour les ateliers, ainsi que des interventions de professionnels.


Echanges internationaux

Nombreux accords Erasmus, voir site : http://iee.univ-paris8.fr/?-Echanges-internationaux-

Christian-Albrechts-Universität de Kiel (Allemagne) – département de géographie urbaine : accord Erasmus, échanges d’enseignants, échanges d’étudiants, voyages d’étude.?

  • Chargé de mission, chargé de projet, dans des collectivités locales et des services déconcentrés de l’Etat
  • Consultant, chargé d’étude dans des bureaux d’étude, agences d’urbanisme, observatoires, centres de ressource
  • Chargé de mission, chef de projet dans des associations locales, structures d’insertion, entreprises du secteur de l’Economie Sociale et Solidaire, organisations non gouvernementales
  • Attaché et ingénieur de la fonction publique territoriale
label Master diplôme controlé par l'état

Responsable de la mention
Emmanuelle LALLEMENT

Responsables du parcours
Emmanuelle LALLEMENT (M1), Gaël CURET (M2)

Capacité d’accueil par parcours
En M1 : 20
En M2 : 20

Institut de rattachement
Institut d’Etudes Européennes

Secrétariat
Bât. A, salle 246
01 49 40 65 92
iee.adm@univ-paris8.fr

http://iee.univ-paris8.fr

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