La formation de licence 3 de Musicologie, parcours Danse » vise trois objectifs principaux :

• Donner aux praticien·nes et professionnel·les – danseur·euses, chorégraphes, profes-seur·es de danse, acteurs et actrices du milieu chorégraphique, journalistes, programma-teur·rices, titulaires d’un Diplôme d’État des professeur·e de danse… – ou aux futurs pro-fessionnel·les, à la fois une culture chorégraphique historique et théorique, un recul critique sur leur pratique et les moyens d’articuler leurs savoirs pratiques avec des savoirs théoriques. La licence Danse vise, pour les personnes ayant un parcours professionnel ou préprofessionnel, à renforcer leur activité professionnelle ou à favoriser leur reconversion (arrêt de la pratique dansée et évolution vers la programmation, la critique, l’action culturelle, etc.).
• Professionnaliser les étudiant·es  : pour les personnes en formation initiale ayant une pratique amateur en danse, il s’agit de préciser leur projet professionnel. Les UE Approches anthropologiques 1 et 2 (annuel – 4 cours) de 12 ECTS sont consacrées à une enquête de terrain qui permet à chaque étudiant·e de conduire une étude dans le contexte professionnel (compagnie, école, théâtre, espace social, etc.).
• Préparer à la recherche dans le cadre d’études universitaires au niveau master et doctorat, mais aussi dans le champ professionnel (métiers de la documentation, recherche liée à un projet artistique, recherches historiques dans le cadre d’une programmation ou d’une médiation…).

Après la licence, il est possible de poursuivre en master Arts, mention Danse, se réorienter vers d’autres formations à l’université Paris 8 ou ailleurs, notamment vers des masters : en médiation culturelle, management culturel, esthétique, histoire culturelle, anthropologie de la danse, notation du mouvement au CNSM de Paris…

Au cours de la formation, la participation de professionnel·les permet la confrontation entre savoirs théoriques et expériences pratiques tout en facilitant l’accès à des débouchés variés. Les débouchés professionnels potentiels ne concernent pas uniquement la scène chorégraphique puisqu’ils englobent aussi bien : enseignement supérieur et recherche, métiers artistiques du spectacle vivant, critique d’art, médiation culturelle, gestion et administration des entreprises théâtrales et chorégraphiques et des institutions culturelles, concours des écoles professionnelles, pratique chorégraphique en milieu scolaire ou en milieu thérapeutique ou social.

Connaissances et compétences spécifiques

• Théories en danse :
  • Découvrir, comprendre et élaborer une histoire des arts vivants et plus particulièrement des danses.
  • S’approprier les discours philosophiques, sociologiques, anthropologiques sur le corps.
  • Analyser les discours en danse.
  • Construire et animer des interventions théoriques en danse dans des structures culturelles.
• Esthétique chorégraphique :
  • Introduire aux théories de la critique en art et en danse.
  • Développer une critique d’art, chorégraphique en particulier : élaborer une analyse d’œuvre chorégraphique.
  • Exercer un regard critique sur des objets contemporains et diversifiés : cinéma, théâtre, musées.
  • Élaborer un discours critique sur la danse.
  • Rédiger un programme de spectacle ou un dossier de compagnie.
  • Animer des ateliers d’écriture dans des structures culturelles.
  • S’approprier les savoir-faire du programmateur ou du diffuseur : défendre un projet artistique, concevoir une programmation.
  • Présenter une histoire des danses pour public spécialisé ou pas.
• Analyse des pratiques en danse :
  • Développer l’analyse du geste et ses enjeux esthétiques, techniques, sur les pratiques du geste dansé.
  • Approfondir une réflexion sur la pédagogie, la technique en danse et les pratiques somatiques : leur histoire, leurs usages contemporains.
  • Réaliser une enquête sur un terrain professionnel, selon une méthodologie anthropologique/ ethnographique.
  • Expérimenter et examiner différentes pratiques chorégraphiques et somatiques.

Connaissances et compétences transversales

• Relations à l’environnement professionnel :
  • Comprendre le contexte historique, culturel et politique du secteur chorégraphique actuel.
  • Développer un questionnement sur des thèmes transversaux complexes : social, historique, économique, culturel et artistique.
  • Construire une pensée réflexive à partir d’une expérience concrète.
  • S’impliquer dans un projet individuel, collectif, collaboratif.
  • Organiser son travail de façon autonome et en groupe en un temps déterminé.
• Méthodologies et outils maîtrisés :
  • Formuler une problématique, la situer par rapport à son champ d’étude, l’inscrire dans une discussion mobilisant d’autres champs du savoir.
  • Enquêter et effectuer des recherches documentaires (en centre de ressource spécialisé, sur internet).
  • Identifier les sources, les contextualiser et les respecter.
  • Évaluer, sélectionner, organiser, synthétiser une information en fonction du travail demandé.
  • Développer des capacités d’analyse et de synthèse.
  • Mettre en œuvre un protocole expérimental.
  • Concevoir et planifier son travail.
  • Conduire et coordonner un travail collectif.
  • Développer une analyse personnelle et argumentée.
  • Utiliser des outils numériques de référence
• Outils en communication :
  • Maîtriser les techniques d’expression orale et écrite : exposer, prendre la parole en public ; argumenter, défendre un point de vue ; rédiger selon les contraintes (résumé, dissertation, synthèse de documents, fiches de lecture).
  • Prendre la parole, en user dans un temps imparti.
  • Soutenir une thèse avec des arguments solides et convaincre.
  • Maîtriser les différents types d’écrits : dissertation, essai, commentaire, analyse, synthèse.

Conditions d’accès

Formation initiale

Les étudiants entrent directement en licence 3. Peuvent être admis les étudiants titulaires :

• de deux années de formation universitaire (L2) et un bon niveau technique en danse évalué par la commission pédagogique ;
• d’un parcours pré-professionnel en danse et/ou un parcours de formation professionnelle en danse (pour la France : CNSMDP, PSPBB, école supérieure d’interprète ou formation équivalente pour les étudiants étrangers) ;
• d’une validation des acquis professionnels et personnels (VAPP – décret 2013) : accès sans avoir le diplôme requis, compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles ;
• d’une validation des acquis de l’expérience (VAE – articles L. 613-3 et s. du Code de l’Education) : accès par validation totale ou partielle d’un diplôme, à condition de faire la preuve de son expérience ;
• d’une validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger.

Pour toutes et tous, il sera demandé une lettre de motivation et un projet individuel clairement relié au contenu de la formation.

Formation continue

La licence est ouverte en formation continue, après examen du dossier, par exemple : à des artistes chorégraphiques, à des enseignants de l’Éducation nationale.

Modalités d’admission

Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).

Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous au site internet de Paris 8 à l’adresse suivante : https://www.univ-paris8.fr/-Candidature-inscription-

La licence 3 parcours Danse est structurée de manière classique. Elle fonctionne de manière autonome par rapport à la licence de musicologie. Elle propose une formation en histoire, esthétique et anthropologie de la danse ainsi qu’en analyse du mouvement.

Le volume horaire global est de 540 heures. Tous les enseignements ont lieu en présentiel.

Le contrôle continu est privilégié :

• rendu écrit : dossier, dissertation, fiche de description et d’analyse (de film et vidéo, de séance, d’entretien…), journal de bord, compte-rendu, commentaire de texte, fiche de lecture…),
• exposé oral : synthèse en temps minuté, formes performatives.

Le contrôle continu se déroule à plusieurs moments de chaque cours afin d’évaluer la progression des étudiants et n’exclut pas un rendu final ou un partiel sur table : la moyenne se combine alors avec les rendus précédents.

Sur l’ensemble des cursus, la validation du travail de l’étudiant se fait sous une forme d’appréciation relative :

• au type d’enseignement proposé : ainsi, par exemple, seront exigés une analyse écrite ou orale, des notes critiques de lecture, des comptes rendus de l’état des recherches, une enquête ou une recherche documentaire s’il s’agit d’un cours théorique ou d’un essai d’écriture chorégraphique dans le cadre d’un atelier, etc.
• à l’évolution du travail de l’étudiant·e durant un ou deux semestres, en fonction de sa motivation, de son niveau initial, de son parcours antérieur et sa visée personnelle (pédagogie, création, recherche, gestion, administration, journalisme spécialisé, etc.).
• à son engagement dans un projet collectif de création, de documentation, d’analyse, d’expérimentation ou d’entraînement corporel, de gestion, d’initiation à des arts connexes, etc.

Le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’université Paris 8 est voté pour chaque année universitaire en commission de formation et de la vie universitaire (CFVU). Ces modalités peuvent être complétées par chaque formation dans une annexe afin de tenir compte de leurs spécificités et de leurs orientations pédagogiques.

Afin de prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’une activité professionnelle ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu est proposé au sein de la formation.

Les modalités de contrôle des connaissances et leurs annexes sont communiquées aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci.

Elles sont également accessibles sur https://www.univ-paris8.fr/Regles-de-scolarite-et-d-examens)

Le département Danse travaille en étroite collaboration avec d’autres associations, structures et instituts nationaux et internationaux de danse, comme, par exemple :

• Centre National de la Danse
• CCN de Montpellier
• CNDC d’Angers
• Théâtre national de la danse de Chaillot (Paris)
• Théâtre de la Bastille (Paris)
• Carreau du Temple (Paris)
• Atelier de Paris (Vincennes)
• Espace 1789 (Saint-Ouen)
• Les Laboratoires d’Aubervilliers
• La Briqueterie (Vitry-sur-Seine)
• La Ménagerie de Verre (Paris)

Poursuite dans le Master Arts mention Danse à l’université Paris 8.

Nos enseignements fondamentaux permettent aux étudiants qui le souhaitent une réorientation vers d’autres formations à Paris 8 ou ailleurs, notamment vers des masters en :

• médiation culturelle,
• management culturel,
• création littéraire,
• théâtre,
• arts plastique,
• esthétique,
• histoire culturelle,
• anthropologie de la danse,
• master ArTeC,
• notation du mouvement au CNSMDP…