Master Anthropologie de la mondialisation
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sciences sociales
Parcours :
Anthropologie de la mondialisation
Mondes urbains et inégalités
- Formation initiale
- Formation continue
- Alternance
- Enseignement à distance
- Objectifs
- Compétences
- Critères d’admission
- Programme
- Modalités de contrôle des connaissances
- Stage
- Recherche
- Partenariats et échanges internationaux
- Et après ?
Ce master généraliste vise la consolidation des concepts, méthodes et techniques de la recherche en sciences sociales dans une double optique : d’apprentissage de la recherche et dans une démarche professionnelle. Il s’adresse à des étudiants salariés ou non, français ou étrangers, désireux d’acquérir de solides compétences sur le plan théorique et méthodologique en sociologie et en anthropologie, afin de s’engager ensuite vers les métiers de l’étude, de la recherche et/ou de l’enseignement. Quatre points forts font l’originalité et la cohérence de cette formation :
- Un master qui met l’accent sur la mise en œuvre de savoirs théoriques adossés à l’enquête de terrain en sociologie et en anthropologie. La 1re année de master (M1), centrée sur l’acquisition des méthodes de recherche des sciences sociales à travers la réalisation d’enquêtes collectives, individuelles et de cours théoriques, se clôture par un mémoire de recherche préparatoire au mémoire de la 2nde année (M2) ou par un mémoire lié à un stage. Les deux années visant l’intégration professionnelle sont articulées autour d’un séminaire de laboratoire.
- Un master qui vise à forger un esprit collectif de travail au sein des enquêtes collectives de M1 ou encore à travers les ateliers d’accompagnement à la recherche ou à l’expertise professionnelle au cours des deux années.
- Un master résolument tourné vers l’international. Le département de sociologie a largement développé sa politique de coopération internationale. La formation favorise la mobilité étudiante et développe des accords et collaborations avec des universités européennes et hors UE. La possibilité offerte aux étudiants, en M1 et en M2, de réaliser des stages ou des semestres d’étude à l’étranger rend concrète et visible cette politique. Le parcours Anthropologie de la mondialisation renforce également cette perspective, tout comme la collaboration de nombreux enseignants-chercheurs du département à des programmes internationaux.
- Une ouverture aux différents secteurs et métiers de la recherche en sciences sociales. L’ensemble de cette formation de master comporte une dimension professionnalisante, en permettant aux étudiants d’acquérir les bases méthodologiques solides, mais aussi de réfléchir, dans les divers séminaires ou cours d’accompagnement collectif à leur orientation, en favorisant la rencontre avec des chercheurs et des sociologues professionnels travaillant dans différents contextes (enseignement, cabinets de conseil aux organisations, associations, ONG de développement et d’intervention sociale, syndicats, collectivités territoriales, bureaux d’étude, organismes d’enquête publics ou privés, muséologie, métiers de la culture, diplomatie culturelle, etc.). Il s’agit d’offrir une formation qui ouvre sur les différents métiers et secteurs de la recherche, non réductibles à la sphère académique.
Dans le cadre du parcours Anthropologie de la mondialisation en 2nde année de master (M2), l’accent est mis sur le développement d’un projet international par l’étudiant, sous la forme d’une enquête ethnographique ou de réflexion théorique. Ce projet doit être articulé autour des questions de la mondialisation et des enjeux des sociétés post-coloniales et multi-culturelles. La mondialisation désigne un processus historique, économique et culturel de longue durée porteurs d’enjeux qui nécessitent une remise en cause des cadres intellectuels qui ont marqué la période qui s’achève. La fin des identités simples, des catégorisations, voire des cloisonnements de l’époque moderne, laissent la place à de nouvelles identifications, de nouvelles constructions collectives (subjectives, culturelles, religieuses, politiques), de nouvelles singularités et donc de nouvelles altérités. Objet privilégié de la discipline anthropologique depuis sa fondation, cette altérité « en reconfiguration » et les bouleversements des sociétés, nécessitent une anthropologie qui permette une mise en perspective critique des sociétés et de leurs acteurs. Le parcours met en outre l’accent sur la formation aux politiques du développement et de l’environnement - en particulier sur la gestion de l’eau, sur les enjeux des circulations culturelles et techniques dans les mobilités contemporaines et sur les phénomènes de patrimonialisation. Enfin, les recompositions politiques et les enjeux de la ville monde (identités urbaines, conflits, cultures) forment un dernier volet.
La formation à la recherche est animée dans le cadre de l’UMR Lavue.
L’accès en master est possible :
- pour les titulaires d’une licence de Sociologie ou d’Anthropologie prioritairement. Secondairement, une licence de Science politique, Sciences de l’éducation, Histoire, Philosophie, Information-communication, Administration économique et sociale, Géographie (accès en master 1)
- pour les titulaires du master 1 Sciences sociales ou d’un master 1 dans un champ compatible avec celui du diplôme de master (accès en master 2)
- par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels (décret 2013-756 du 19 août 2013) : accès sans avoir le diplôme requis, compte tenu des études, des acquis personnels et des expériences professionnelles
- par validation des études supérieures accomplies, notamment à l’étranger
Il sera apprécié :
- les résultats obtenus en licence
- l’adéquation du projet de recherche avec la formation
- les motifs justifiant du choix du master par le candidat
Cette appréciation est fondée en premier lieu sur l’examen du dossier comprenant :
- les relevés de notes de licence
- Un projet de recherche de 5 pages (sujet et questions de recherche, bibliographie exploratoire, projet d’enquête)
- une lettre de motivation
Elle sera fondée en second lieu sur un entretien si nécessaire.
Modalités d’admission
Les modalités d’admission varient en fonction de la situation de chaque candidat (nationalité, pays de résidence, âge, type de diplôme, diplôme français ou étranger, candidat déjà ou jamais inscrit dans l’enseignement supérieur français, …).
Pour connaître la procédure qui correspond à votre profil, connectez-vous sur le site de l’Université https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/
Le volume horaire global du Master est 546 heures, dont 312 heures en M1 et 234 heures en M2 (pour chaque parcours).
La première année de master (M1) est organisée autour d’un tronc commun au sein duquel sont mutualisés des cours de sociologie et d’anthropologie.
Le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’université Paris 8 est voté pour chaque année universitaire en Commission de Formation et de la Vie Universitaire. Ces modalités peuvent être complétées par chaque formation dans une annexe afin de tenir compte de leurs spécificités et de leurs orientations pédagogiques. Afin de prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’une activité professionnelle ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu est proposé au sein de la formation.
Les modalités de contrôle des connaissances et leurs annexes sont communiquées aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci.
Elles sont également accessibles sur https://www.univ-paris8.fr/Regles-de-scolarite-et-d-examens
Il est possible et parfois souhaitable de réaliser un stage en M1 ou en M2 dans le cadre d’un projet de recherche ou d’un projet professionnel. Le travail réalisé au cours du stage constitue alors la base du mémoire de M1 ou de M2.
Les stages réalisés visent le plus souvent à se former au métier de chargé d’étude (dans une collectivité, une association, un bureau d’études, une entreprise…), mais ils peuvent également être une modalité d’accès à un autre univers professionnel (communication, travail social, économie sociale et solidaire…) étudié dans le cadre du master ou dans lequel l’étudiant souhaite s’insérer.
- CRESPPA (Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris, Unité Mixte de Recherche CNRS), équipes :
- « Cultures et Sociétés Urbaines » (CSU),
- « Genre Travail et Mobilité » (GTM)
- Labtop
- LAVUE (Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement Unité Mixte de Recherche CNRS), équipes :
- « Centre de recherches sur l’Habitat » (CRH)
- « Architecture, urbanisme et société » (AUS)
Partenariats scientifiques
- Musée du Quai Branly
- INALCO
- Muse ?e de l’Histoire Vivante (Montreuil)
- INED
Echanges internationaux
Dans le cadre du programme ERASMUS, le département de sociologie a des conventions d’échange avec les départements de sociologie des universités suivantes :
- Allemagne : Humboldt Universität de Berlin
- Autriche : université de Vienne
- Espagne :
- Université Complutense de Madrid
- Université Pablo de Olavide de Séville
- Grèce : University of the Aegean de Mytilène
- Hongrie : université Eotvos Lorand de Budapest
- Finlande : université de Joensuu
- Islande : University of Iceland, Reykjavik
- Italie :
- Université de Bologne
- Université de Naples Federico II
- Université de Pérouse
- Université de Milan Bicocca
- Pologne : Université de Varsovie
- Portugal :
- Institut Universitaire de Lisbonne (ISCTE)
- Université de Porto
- Suisse : université de Basel
- Turquie : université Galatasaray, Istanbul
Le département est également engagé dans des Accords bilatéraux
- Brésil :
- Université de Sao Paulo
- Université de Rio
- Soudan : université de Khartoum (programme ADESFA)
- Mozambique : accord avec l’Aframo CHS (association franco-mozambicaine pour les sciences humaines et sociales).
Les mobilités sont également encouragées avec l’Amérique du Nord, dans le cadre des programmes MICEFA (Etats-Unis) et BCI (ex CREPUQ, Québec).
Les étudiants peuvent en outre aussi candidater sur la base de conventions établies en sciences politiques ou en anthropologie, et plus généralement, si des places s’avèrent disponibles, auprès d’universités étrangères ayant une convention avec notre université.
Doctorat de sociologie et d’anthropologie ou d’une autre discipline des sciences sociales mobilisant la sociologie et l’anthropologie.
Métiers d’étude et de prospection dans les domaines de la recherche en sciences de l’homme et de la société, du développement local, des études et prospectives socio-économiques :
- Sociologues et anthropologues praticiens dans les métiers du conseil en organisation ou du développement social
- Chargés d’études ou de missions dans des structures privées ou publiques (bureaux d’études, associations, services des administrations centrales ou des collectivités territoriales)
- Chefs de projet en ingénierie sociale, urbaine ou organisationnelle
- Concours de la fonction publique d’État et de la fonction publique territoriale (IRA, Attaché territorial, Rédacteur territorial, Ingénieur d’études ou de recherche)
Responsables de la mention
Yasmine SIBLOT et Anaïs LEBLON
Responsable du parcours
Anthropologie de la mondialisation : Anaïs LEBLON
Capacité d’accueil
En M1 : 45
Par parcours en M2 : 25
UFR de rattachement
UFR Textes et sociétés
Secrétariat
Bât B, salle 348
01 49 40 68 18
corinne.charron@univ-paris8.fr