Objectifs


Le Master dotera les étudiants des connaissances et des outils nécessaires pour leur permettre d’initier, de développer et de diriger des projets en lien avec les musées, notamment dans le domaine des nouveaux médias : projets de médiation, événements et projets de relations publiques, développements de services culturels, etc. Cette formation, intègre plusieurs domaines de compétences clés (culture, muséologie, patrimoine, médiation culturelle et technologies de l’information et de la communication) permettant aux étudiants - 20 chaque année - de s’insérer au sein du champ culturel et de s’adapter à ses futurs développements :

  • Connaissance de la culture, de l’organisation des institutions culturelles, de leurs fonctions, de leur financement ;
  • Connaissance des outils liés à la gestion (planification, marketing, cahier des charges, suivi de projets, gestion financière), afin de développer des projets culturels (expositions, événements, projets de médiation) ;
  • Connaissance des technologies de l’information et de la communication (connaissances globales en matière de codage et de mise en place d’applications numériques), afin de développer des projets numériques.

Cela conduit à renforcer les enseignements en patrimoine, médiation culturelle et muséologie mais aussi à la création d’un nouveau partenariat avec la mention en Humanités Numériques de l’UFR STN et certains de ses parcours dans une optique de complémentarité et de mutualisation avec des formations proches de nos préoccupations.

Les étudiants suivront des enseignements en sciences humaines (muséologie, médiation culturelle, patrimoine), en langues (anglais) et en humanités numériques (traitement de l’information et des images, conception de dispositifs numériques de médiation culturelle).
La formation entend donc s’inscrire dans le développement récent des recherches sur les institutions et les musées, sur l’histoire des musées et du patrimoine, ainsi que sur les politiques culturelles. Elle vise à une insertion professionnelle dans le domaine de la valorisation du patrimoine sous toutes ses formes, scientifique, historique, artistique.
Elle entend enfin développer une approche historique et anthropologique des phénomènes patrimoniaux en termes d’institutions et d’organisations, d’appropriation et d’appartenance.

 

Objectifs pédagogiques

Tant en stage qu’en cours et en atelier, les étudiants sont appelés à œuvrer à la croisée du patrimoine et du numérique, en se familiarisant avec la diversité des méthodes, des pratiques et des objets d’études qui ne cessent de surgir et de se reconfigurer dans ce paysage en constante évolution technique, stratégique et conceptuelle.
Les étudiants sont systématiquement encouragés à imaginer et à développer de nouvelles approches professionnelles dans ces domaines. Ils sont invités à approfondir les questions liées à :

  • la recherche, la collecte, l’analyse, la gestion et la diffusion d’informations : à partir de sources multimédia ; à partir de documents d’archives de tous ordres ;
  • l’analyse et la mise en situation sociale des images et des structures visuelles de tous ordres, en particulier dans le domaine de la création numérique : processus de production en médiation culturelle ; œuvres dans leur matérialité (y compris celles issues des nouvelles technologies, pour l’époque contemporaine) ; théories de muséologie et phénomènes de représentation (en intégrant, pour ces derniers, les apports de l’histoire des mentalités) ;
  • la diversité des usages du numérique pour la médiation culturelle, de la documentation du patrimoine aux différents modes de valorisation.

L’épreuve principale consiste dans la rédaction d’un mémoire en articulation étroite avec l’expérience théorique et pratique acquise au cours de stages de première et de deuxième année, sous la direction d’un maître de stage et d’un enseignant titulaire.

La formation est assurée par des enseignants titulaires ainsi que par des professionnels des secteurs concernés (spécialistes du patrimoine culturel et spécialistes des nouvelles technologies de l’information et de la communication).

Elle se fait en lien avec de grandes institutions culturelles et des agences de service et d’ingénierie culturelle, prêtes à accueillir les étudiant(e)s en formation et/ou en stage. Y figurent notamment le musée du Quai Branly, le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, ainsi que les Archives nationales, partenaire principal et d’autres institutions sur le territoire de l’Ile de France.

Le parcours est un cursus complet et pluridisciplinaire en Médiation culturelle, Muséologie appliqué aux patrimoines culturels : histoire des structures muséales, politique et protection du patrimoine, théorie et pratique de la mise en exposition, conservation et gestion des collections, médiation et connaissance des publics. Il questionne et analyse la patrimonialisation, le rôle du musée dans la préservation du patrimoine et de la diversité culturelle, et la place des collections. Il est une suite logique des diverses formations en SIC (Sciences de l’information et de la communication), en histoire, en histoire de l’art et plus globalement en sciences sociales.

Alors que le développement du numérique induit de nouveaux modes d’accès à la culture et de nouvelles pratiques professionnelles, les institutions patrimoniales (musées, bibliothèques, archives, monuments historiques et grands sites patrimoniaux) ainsi que les agences de services dans le domaine de la culture et du patrimoine ont besoin de médiateurs/trices culturel(le)s disposant d’une double compétence :

  • des savoirs fondamentaux en sciences humaines et sociales ;
  • une solide formation théorique et appliquée aux technologies numériques de la documentation, de l’archivage, de l’infographie et à tous les types d’écritures numériques et de marketing culturel.

Pour répondre à ces nouveaux enjeux professionnels, le master mention Médiation culturelle, patrimoine et numérique vise donc à donner aux étudiants une formation polyvalente afin de favoriser leur insertion professionnelle dans le champ des métiers du patrimoine et de la médiation culturelle : il doit les mettre en mesure non seulement d’assumer les nouvelles tâches induites par le développement du numérique dans ces domaines, mais, au-delà, d’inventer et de proposer des pratiques professionnelles innovantes. Étudiantes et étudiants sont ainsi appelés à s’affirmer comme les actrices et les acteurs d’une vision du patrimoine culturel tournée vers les publics et résolument conjuguée au futur.

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